Libéria (1987-1988) L'autorité et la compétence du gouvernement de Samuel Kaneyon Doe ont été de plus en plus ouvertement mises...
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Libéria (1987-1988)
L'autorité et la compétence du gouvernement de Samuel Kaneyon Doe ont été de
plus en plus ouvertement mises en cause.
Les principaux partis d'opposition - le
Parti de l'unité (UP), le Parti de l'unification du Libéria (LUP), le Parti de
l'action libérienne (LAP), le Parti populaire unifié (UPP) - ont dénoncé
l'incurie du gouvernement et réclamé de nouvelles élections, considérant que
celles de 1985 n'étaient pas valables car entachées d'irrégularités.
Toutes les
tentatives de conciliation entre le pouvoir et l'opposition, notamment celles
menées par le Conseil des Églises du Libéria, ont échoué, les opposants refusant
de siéger dans un gouvernement dirigé par S.
Doe.
C'est dans cette atmosphère
que le président de la Cour suprême, Chea Cheapoo, a été destitué le 3 décembre
1987, parce qu'il aurait déclaré que le chef de l'État avait touché des
pots-de-vin des compagnies pétrolières.
Il a été remplacé par Emmanuel Gbalazeh.
Sur le plan économique, corruption, détournements de fonds et mauvaise gestion
sont restés les principales caractéristiques du Libéria.
C'est ainsi qu'une
commission chargée d'enquêter sur les fraudes de la compagnie électrique a
annoncé, le 26 octobre 1987, que....
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