Libéria (1992-1993) Le Libéria a continué de s'enfoncer dans la guerre qui le déchire depuis la fin de l'année 1989....
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Libéria (1992-1993)
Le Libéria a continué de s'enfoncer dans la guerre qui le déchire depuis la fin
de l'année 1989.
Opposant à l'origine le chef d'État d'alors, Samuel Doe, aux
rebelles du Front national patriotique du Libéria (NPFL) mené par Charles
Taylor, celle-ci a rapidement vu l'entrée en jeu du Front national patriotique
indépendant du Libéria (INPFL) dirigé par Prince Johnson, et du Mouvement de
libération unie pour la démocratie au Libéria (Ulimo), cependant que l'Ecomog,
force d'interposition ouest-africaine sous contrôle nigérian, tentait, mais en
vain, de ramener la paix.
L'année 1992 a pourtant démarré sous de bons auspices, puisque le gouvernement
intérimaire d'Amos Sawyer et les principaux belligérants ont exprimé, en avril
1992, leur volonté d'arrêter les combats; un mois plus tard, la radio a annoncé
l'ouverture prochaine de négociations entre les différentes parties.
Mais ces
déclarations ont vite été démenties par les faits.
Aussi, face au blocage de la
situation, le "sommet" ouest-africain de Dakar (juillet 1992, cadre: la CEDEAO Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) a-t-il donné un mois au
NPFL, le premier des mouvements rebelles, pour désarmer ses miliciens; cet
ultimatum a en outre été assorti de menaces de sanctions économiques contre les
zones contrôlées par les partisans de Charles Taylor.
Le 7 septembre, l'Ecomog a
décidé de retirer ses troupes de ces régions, consommant ainsi sa rupture avec
le NPFL.
L'épreuve de force, inévitable, a alors rapidement tourné à
l'affrontement armé entre la force d'interposition soutenue par l'Ulimo, d'une
part, et le NPFL d'autre part.
En quelques....
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