Libéria (1994-1995) Depuis décembre 1989, le pays était ravagé par un sanglant conflit, des factions rebelles ayant engagé une lutte...
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Libéria (1994-1995)
Depuis décembre 1989, le pays était ravagé par un sanglant conflit, des factions
rebelles ayant engagé une lutte farouche contre la dictature de Samuel K.
Doe
pour ensuite se disputer le pouvoir.
L'enlisement du processus de désarmement
prévu par les accords de paix de Cotonou, signés le 25 juillet 1993, a tourné à
la catastrophe.
En juin 1994, à peine 3 000 des 60 000 combattants
officiellement recensés avaient déposé les armes.
Les élections générales
prévues pour septembre 1994 ont donc été reportées.
Confrontée à la mauvaise
volonté des factions rivales, l'Ecomog, la force d'interposition déployée en
août 1990 par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest
(CEDEAO), n'a pu mener à bien sa mission de désarmement.
Impuissante, elle a
même menacé de se retirer.
Afin de sortir de l'impasse, Jerry Rawlings, chef de l'État ghanéen et président
en exercice de la CEDEAO, a réuni les chefs de guerre libériens.
Le nouvel
accord qu'ils ont passé à Akosombo (Ghana), le 13 septembre 1994, prévoyait comme celui de Cotonou - la création d'une nouvelle institution de transition,
le désarmement des factions et l'organisation d'élections le 10 octobre 1995.
Il
n'a fait qu'envenimer le conflit.
Pis, les Forces armées libériennes (AFL, faction formée par les membres de
l'ancienne garde présidentielle de Samuel Doe, le défunt dictateur) ont tenté,
le 15 septembre 1994, de déloger le Conseil d'État de Mansion House (le palais
présidentiel).
A la suite....
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