Libéria (1997-1998) Lors des élections générales du 19 juillet 1997, le Front national patriatique du Libéria (NPFL) de Charles Taylor,...
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Libéria (1997-1998)
Lors des élections générales du 19 juillet 1997, le Front national patriatique
du Libéria (NPFL) de Charles Taylor, devenu depuis Parti national patriotique
(NPP), l'a emporté avec plus de 65 % des voix.
Cette victoire écrasante n'a
laissé que 18 % des voix au plus sérieux rival du warlord, Ellen
Johnson-Sirleaf, fonctionnaire international et candidate du Parti de l'unité
(UP), l'un des treize partis en lice.
Cette victoire a peut-être été en partie
motivée par la peur, le plus puissant chef de guerre libérien ayant averti qu'il
reprendrait les armes s'il perdait les élections.
A quarante-neuf ans, C.
Taylor, le tombeur du président Samuel K.
Doe en décembre 1989, a remporté par
les urnes une victoire que l'Ecomog, la Force ouest-africaine d'interposition
déployée depuis le 24 août 1990 par la Communauté économique des États de
l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'avait empêché de prendre par les armes.
A sept longues années d'une guerre meurtrière (au moins 150 000 morts) a succédé
une période d'insécurité, la police abettant sommairement, dans les rues, des
malfaiteurs présumés.
La logique des factions a perduré, dans un pays où la
crise de l'État passe, aux yeux de nombre d'observateurs, pour l'une des plus
graves du continent africain.
Dans le gouvernement qu'il a formé le 5 août 1997,
C.
Taylor a nommé....
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