Libéria (1998-1999) Des comportements restés marqués par la guerre Des affrontements ont opposé, à Monrovia, l'armée aux partisans d'une ancienne...
Extrait du document
«
Libéria (1998-1999)
Des comportements restés marqués par la guerre
Des affrontements ont opposé, à Monrovia, l'armée aux partisans d'une ancienne
faction de la guerre civile libérienne (1989-1996), faisant 52 morts et 32
blessés.
Les 18 et 19 septembre 1998, les forces de sécurité ont entrepris de
"nettoyer" la rue du Camp Johnson, bastion de Roosevelt Johnson, l'ennemi juré
du warlord devenu président Charles Taylor, qui venait d'être accusé d'avoir
comploté pour le renverser.
R.
Johnson a été évacué par l'ambassade des
États-Unis, où il avait trouvé refuge.
Un an après l'élection de C.
Taylor, le 19 juillet 1997, la guerre ne s'était
éteinte ni dans les habitudes ni dans les comportements.
La refonte des Forces
armées libériennes (AFL) devait être supervisée par la force d'interposition
ouest-africaine (Ecomog).
Elle a été unilatéralement menée par le pouvoir,
laissant des hordes d'anciens combattants battre la campagne.
Les civils se sont
plaints d'arrestations illégales, de harcèlements, d'extorsions de fonds et de
passages à tabac par les forces de sécurité.
L'Unité spéciale de sécurité (SSU,
unité d'élite chargée de la protection des hautes personnalités) était
particulièrement redoutée pour ses exactions: des "disparitions" inexpliquées,
ainsi que la décapitation, dont elle a été tenue pour responsable, de l'opposant
Samuel Dokie....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓