Lituanie (2002-2003) Une moindre stabilité politique Contre toute attente, le second tour de l'élection présidentielle (5 janvier 2003) a porté...
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Lituanie (2002-2003)
Une moindre stabilité politique
Contre toute attente, le second tour de l'élection présidentielle (5 janvier
2003) a porté à la tête de l'État le jeune ancien Premier ministre Rolandas
Paksas, qui a obtenu 54,91 % des suffrages exprimés contre 45,09 % au président
sortant Valdas Adamkus.
Le nouveau président a reconduit le gouvernement, à
l'exception de l'impopulaire ministre de la Santé.
La coalition se composait
donc du Parti social-démocrate, avec pour leader le Premier ministre Algirdas
Brazauskas, et de l'Union nouvelle/Sociaux-libéraux.
R.
Paksas, quant à lui,
dirigeait depuis mars 2002 le nouveau Parti libéral-démocrate, à la différence
de son prédécesseur, politiquement non affilié.
Si, dans un premier temps, le
président, le gouvernement et l'Assemblée législative ont créé un front uni,
principalement dans la perspective du référendum des 10 et 11 mai 2003 portant
sur l'adhésion du pays à l'Union européenne (UE) – approuvé par 91 % des
suffrages exprimés –, l'élection de R.
Paksas a toutefois suscité sur la scène
politique lituanienne une relative instabilité.
Le président bénéficiait d'une situation économique florissante, favorable à une
accélération des réformes à compter de 2002 :....
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