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LOGIQUE ET MATHÉMATIQUES LES MATHÉMATIQUES ET LE RÉEL • L'histoire et les mathématiques La logique et les mathématiques se sont...

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« LOGIQUE ET MATHÉMATIQUES LES MATHÉMATIQUES ET LE RÉEL • L'histoire et les mathématiques La logique et les mathématiques se sont constituées en sciences indépendantes et toute l'histoire des progrès humains révèle la naissance d'un discours bien agencé pour obtenir un meilleur calcul.

Bien vite cette rationalité mathématique a suscité des recherches vers des méthodes plus exigeantes puisque l'esprit humain pouvait établir au-delà même de toute expérience, une série d'axiomes et de postulats.

Les géométries non euclidiennes au x,xe font avancer les mathématiques vers un domaine nouveau: ni évidence, ni intuition.

Tout système déductif ne se réfère qu'à la loi de la cohérence interne. Donc, l'histoire souligne la volonté axiomatique des nouveaux mathémati­ ciens.

Hilbert montre que cette nouvelle conception de travailler enchaîne les propositions à partir des seules lois de la logique.

Il apparaît que les mathématiques s'orientent vers la formalisation et qu'elles constituent des langages.

La double ambition de cette science s'exprime ainsi: il faut élaborer des formes purifiées de toute intuition, mais aussi il faut inventer une théorie pour l'intelligibilité du monde physique. • Trois domaines : langage, esprit et nature Le mathématicien organise, grâce à des coordonnées arbitraires, la trame de l'expérience vécue.

Il ne s'agit pas d'énoncer quelque chose sur l'univers, mais bien plutôt de choisir la langue grâce à laquelle nous pourrons en parler. Ici avec Poincaré, les mathématiques s'éloignent des jugements synthétiques a priori {Kant} et des empiristes a posteriori. Le mathématicien élabore, par la puissance de son esprit, des raisonne­ ments spécifiques propres.

Enfin, par des séries d'hypothèses (arithmétique, géométrie et physique), lïnduction physique est reconnue base de la connaissance puisqu'elle s'applique à la nature.

La théorie des probabilités confirme la justesse de ce choix.

Ainsi nous voilà, face au réel, dans une première attitude.

Nous ne prétendons plus connaître les objets, mais leurs relations.

Donc, notre connaissance ne dit que des structures et non des qualités.

Nous sommes amenés à constater que nous ignorons la réalité dont nous ne percevons que les phénomènes.

Si nous quittons la physique mathématique pour nous aventurer en physique théorique, nous construisons des images des choses. • Le rôle de l'esprit face au réel Il crée des symboles et construit ainsi un continu mathématique.

Il faut que l'esprit évite les contradictions, et pour cela le système de symboles se raffine de plus en plus.

Les mathématiques vont paraître même une sorte d'entité culturelle,.... »

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