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L'ORGANISATION DES ÉCHANGES DANS L'ESPACE MONDIAL Introduction L'abaissement des barrières douanières depuis la Seconde Guerre mondiale ainsi que la réduction...

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« L'ORGANISATION DES ÉCHANGES DANS L'ESPACE MONDIAL Introduction L'abaissement des barrières douanières depuis la Seconde Guerre mondiale ainsi que la réduction des coûts de transport ont contribué à l'important développement des échanges mondiaUXJ(4,6 milliards de tonnes) qui se font surtout par mer.

Les échanges ont tendance à se concentrer géogra hi uement à l'intérieur e grands ensembles régio­ naux préférentiels, telle l'Union européenne. 0 LA CROISSANCE DES �CHANGES La croissance des échanges mondiaux est beaucoup plus rapide que celle de la production mondiale. ► A.

Une croissance différenciée selon les sedeurs ► B.

Quelques produits très échangés ... 22 % de la production mondiale des produits manufacturés sont échangés, contre seulement 13 % en 1973, et cette tendance ne fait que s'accentuer.

Dans l'informatique, la part de la production indus­ trielle échangée est supérieure à 50 %. Les échanges de marchandises sont constitués à 75 % par des pro­ duits manufacturés et à 25 % par des produits primaires (12 % agri­ coles, 10 % énergétiques et 3 % minerais). Les produits qui occu ent la plus grande place des échanges en volume sont le pétrole (1,4 milliard de t auxquelles s'ajoutent 380 M de t pour les produits pétroliers)_, le minerai de fer et le charbon à raison de 400 M de t chacun, et les grains pour 200 M de t. a.

Les hydrocarbures : la 1 re place en volume La production pétrolière mondiale, qui s'élève à 3 milliards de t au total, est échangée pour moitié.

Le pétrole représente en valeur un peu moins de 20 % du commerce mondial, mais 40 % du tonnage, les pays producteurs n'étant pas les principaux consommateurs. Depuis la crise du pétrole (fin des années 70), la flotte pétrolière mondiale a pourtant perdu 30 % de sa capacité (environ 260 M de t). Après l'échec des « supertankers » (plus de 500 000 t), elle utilise désormais des unités plus réduites, de l'ordre de 150 000 à 300 000 t. Le gaz naturel, énergie propre et bon marché, est de plus en plus échangé, notamment en Asie-Pacifique (Japon, Tai-wan, Indonésie). b.

Les grains : une denrée stratégique Parmi les céréales, le blé est celle qui est la plus échangée : 20 % de la production sont exportés, contre 13 % pour le maïs et 4 % pour le riz.

Le blé, avec 82 M de t exportées, représente plus de 40 % du commerce mondial des grains (25 % pour le maïs et 14 % pour le soja).

Cela tient au fait que le blé est aujourd'hui la céréale la plus consommée dans le monde et que sa consommation tend à s'universaliser. L'offre est fortement concentrée ; quelques grandes compagnies multi­ nationales dominent le commerce international (Continental Grain et Cargill aux États-Unis, Bunge et Born en Argentine).

Ces compagnies interviennent largement dans le transport spécialisé (navires, wagons et silos) et diversifient leurs activités (ex.

: alimentation animale). Le prix du blé est fixé à la bourse de Chicago.

Le marché du blé connaît d'importantes fluctuations dues principalement aux variations des demandes de certains pays (Europe de l'Est, Égypte, Chine). c.

Les stupéfiants : un marché illégal mais prospère Bien qu'illégal, et donc difficile à chiffrer, on estime que le trafic international des produits stupéfiants générerait un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 120 à 150 milliards de dollars, soit environ 3 % du commerce mondial en valeur. La production et le trafic sont contrôlés par de puissantes organisations opérant au niveau international.

Les principales régions de production sont l'Amérique latine (Colombie, Bolivie, Pérou) pour la coca, l'Asie du Sud-Est (Birmanie notamment) pour le pavot (transformé en opium et en héroïne), et l'Asie centrale (Afghanistan, Pakistan, Iran). 0 L'ORGANISATION DES ÉCHANGES MONDIAUX Les flux d'échanges n'ont pas la même intensité suc toute la planète. Le commerce mondial s'organise selon des rè iJ.es multilatérales et à l'intérieur de plusieurs grands ensembles régionaux. ► A.

t:organisation du commerce mondial: du CATT à l'OMC Les négociations internationales menées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ont permis de faire passer les taux des tarifs doua­ niers moyens imposés aux échanges de 40 % à 5 %. • Le GATT (General Agreement on Trade and Tariffs) était un accord général sur les tarifs douaniers et le commerce.

Il visait à l'abaissement progressif des droits de douane, compte tenu des pro­ duits « sensibles » pour certaines économies nationales (comme les produits agricoles) et des stratégies des États pour protéger leur marché intérieur. • L'OMC (Organisation mondiale du commerce), issue de l'Uruguay Round (1986-1993), remplace le GATT et dispose de com­ pétences étendues pour l'organisation du système commercial multi­ latéral.

En particulier, elle traite du domaine des services, des télé­ coms et des droits de la propriété intellectuelle. ► B.

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