M MACADAM On sait que ce revêtement routier fait de pierres concassées et de sable que l'on agglomère ensuite au...
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M
MACADAM On sait que ce revêtement routier fait
de pierres concassées et de sable que l'on agglomère ensuite au rouleau compresseur porte le
nom de son inventeur, l'écossais John MacAdam,
qui le mit au point en 1815.
De nos jours, le nom
seulement est encore employé, que l'on applique
parfois à d'autres matériaux tel le mélange de
cendres ou de laitier et de bitume qui couvre les
chaussées.
MACHINE A CALCULER Son ancêtre, l'abaque,
qui a très vite pris la forme d'un boulier et permettait d'effectuer les quatre opérations, a vu le
jour à Babylone, trente siècles avant notre ère.
Beaucoup plus tard, en 1642, un adolescent très
doué mit au point un petit appareil qui, grâce à
ses roues dentées, pouvait additionner ou soustraire sur huit colonnes.
Il s'agissait de la pascaline, inventée par Blaise Pascal.
Près de trente
ans plus tard (en 1671) un autre philosophe et
mathématicien, Gottfried Wilhelm Leibniz perfectionna la pascaline: sa machine était capable
aussi de multiplier, diviser et extraire des racines
carrées.
Longtemps par la suite, les machines à
calculer, même électriques, fonctionnèrent sur
des principes similaires, jusqu'à ce qu'en 1972
l'invention des américains Kilby, ·Merryman et
V an Tassel ne vienne révolutionner le petit
monde du calcul; ces trois chercheurs sont en effet les pères de la calculatrice électronique de
poche.
MACHINE A COUDRE "Papa pique et maman
coud" a chanté Charles Trenet.
C'est au français
Barthélémy Thimonnier qu'ils ont dû de pouvoir
exercer sans effort leur activité.
Il inventa en effet une machine à coudre qui, dès 1830, fonctionnait de façon satisfaisante et comportait, déjà,
tous les éléments des machines modernes (sauf
les moteurs électriques et autres variateurs électroniques).
MACHINE-OUTIL
MACHINE A ECRIRE En 1660, l'Irlandais William Petty mit au point l'ancêtre des machines à
écrire en utilisant ensemble deux plumes.
Plus
sérieusement, en 1833, apparut dans le commerce
la machine à barres porteuses de caractères imaginée par le français Xavier Progin; ce fut la première machine moderne, qui n'eut pas le succès
que l'on pouvait escompter.
En fait, ce ne fut
guère qu'en 1870 que l'accessoire indispensable
de la dactylographe émérite commença à se répandre àu Danemark (machine de Malling Hansen) et aux Etats-Unis (Remingto~ Model 1).
MACHINE A LA VER Les premières étaient mécaniques - de lourdes pales que l'on faisait
tourner agitaient le linge; elles apparurent au
XIXème mais ne parvinrent pas à remplacer les
lessiveuses.
Ce furent les machines à laver électriques qui les reléguèrent au rayon des souvenirs.
Inventées dès 1901 aux Etats-Unis, elles ne
furent construites sur une grande échelle qu'après
la Seconde Guerre mondiale, leur prix de revient
ainsi largement abaissé leur permettant de figurer
dès lors dans beaucoup de foyers des pays industrialisés.
MACHINE A VAPEUR Dès l' Antiquité, les savants grecs savaient que la vapeur était une
source potentielle d'énergie; aucun, cependant,
ne parvint à tirer d'application pratique de cette
intuition.
Il semble bien que ce soit Denis Papin
qui, le premier, utilisa la vapeur pour mettre en
évidence la force de la pression atmosphérique
telle que l'avaient expérimentée Torricelli puis
Otto von Gerricke.
Faute de moyens pour exploiter sa découverte, Papin ne put tirer de parti pratique de ses trouvailles et mourut oublié et misérable.
MACHINE-OUTIL Les deux premières, mises au
point par les artisans de l' Antiquité, le tour à bois
et la perceuse (machine à percer), apparurent en
Egypte deux mille ans avant notre ère.
Pour les
autres, elles ont été inventées entre 1751 (machine à raboter le fer par le Français Focq) et
1861 (marteau piqueur pneumatique par son
compatriote Germain Sommelier), avec comme
MADELEINE
dates importantes: 1775, la machine à aléser par
Wilkinson (en Angleterre); 1796, la presse hydraulique par Joseph Bramah (Angleterre); 1797,
le tour à fileter par Maudslay (Angleterre); 1799,
la scie circulaire par Albert (France); 1818, la
fraiseuse par Whitney (Etats-Unis); 1844, la machine à couper le papier par Guillaume Massicot
(France); 1859, le rouleau compresseur par Louis
Lemoine (France); etc.
MADELEINE Ce petit gâteau subtilement parfumé
et cher au cœur des admirateurs de Marcel Proust
a des origines très- contestées.
On attribue son invention à rien moins qu'au prince Stanislas Leczinski (en 1755), à sa fille Marie, épouse de
Louis XV, dont la cuisinière se serait prénommée
Madeleine, à Madeleine Paumier, cordon bleu
établi à Commercy ou au pâtissier du prince de
Talleyrand, un dénommé Avice.
MAGNETOPHONE Développé au seul plan théorique par le britannique Oberlin Smith (voir aussi
bande* magnétique), ce fut le danois Poulsen qui
construisit le premier appareil de ce type qu'il
présenta à !'Exposition Universelle de Paris en
1900 sous le nom de télégraphon.
Il rencontra
peu d'écho et le magnétophone naquit vraiment
en 1935, en même temps que la bande magnétique qui lui permet de fonctionner, dans les laboratoires de la firme allemande AEG.
MAGNETOSCOPE Les premiers appareils de ce
type apparurent dans les années 1958-59 aux
Etats-Unis puis au Japon; ils étaient destinés aux
professionnels.
Ce fut en 1970 que parurent les
premiers magnétoscopes à cassettes destinés au
grand public.
Ceux mis au point conjointement
par Matsushita, JVC et Sony étaient au standard
appelé U-Matic tandis que le modèle lancé par
Philips utilisait un standard différent baptisé
VCR.
En 1975 était proposé par JVC un nouveau
standard dit Video Home System (V.H.S.) qui est
celui de plus de 80% des magnétoscopes d'amateurs en service actuellement.
MARGARINE Elle fut inventée en 1869 par Hippolyte Mège-Mouriès, à l'occasion d'un concours
MATIERES PLASTIQUES
lancé par Napoléon III et visant à trouver un
substitut au beurre (peut-être l'empereur rêvait-il
d'avoir enfin pour lui le beurre et l'argent du
beurre).
Ce produit gras élaboré à base de
graisses animales présentait le double intérêt d'être économique et de se conserver sans rancir.
Son inventeur le baptisa d'après le nom grec de
la perle, à cause, paraît-il de sa couleur nacrée.
Par la suite la margarine fut fabriquée à partir de
graisses végétales, moins indigestes.
MARTEAU Voir à clou* dont il est le complément
conseillé.
MATELAS PNEUMATIQUE Le "lit de vent"
comme l'appelait encore fort joliment le XVème
siècle est une invention du Moyen Age.
Fait de
toile cirée imperméable et muni d'une valve tels
ceux d'aujourd'hui, il permettait au chasseur embusqué de se garantir contre la rudesse du sol ou
son humidité.
MATERIAUX A MEMOIRE Réalisés à partir
d'alliage, ils ont la propriété de retrouver la
forme qu'ils avaient lors de leur fabrication si les
mêmes conditions de température sont de nouveau présentes.
Inventés en 1960, ce furent d'abord des métaux et, désormais, aussi, des matières plastiques.
MATIERES PLASTIQUES Essayons d'imaginer
un instant ce que serait notre vie quotidienne
sans les matières plastiques.
Elles sont partout et
n'ont pourtant guère plus de cent ans.
Du celluloïd, mis au point en 1870 pour fabriquer des
boules de billard, aux matières plastiques biodégradables obtenues grâce au maïs, il y eut la bakélite en 1909, longtemps associée aux récepteurs téléphoniques, le PVC en 1913, (semelles,
tuyaux, fibres, bouteilles) et son parent le polyacétate de vinyle (dont sont faits les disques
microsillons), le plexiglas en 1924, le polystyrène
en 1933, les polyamides (Nylon et Kevlar) en
1935, les polyuréthanes en 1937, le téflon et les
polyesters en 1938, les polyéthylènes à partir de
1939 (dont celui, élaboré en 1985, qui est 30 fois
plus solide que l'acier à poids égal) ...
METTALURGIE
METALLURGIE II n'est guère hasardeux d'avancer
qu'elle apparut à la fin de l'Age de la Pierre.
Il est
plus délicat de risquer une date, même s'il est établi
qu'environ 10 000 ans avant notre ère les hommes
utilisaient les métaux natifs comme le cuivre et l'or.
Au cinquième millénaire (toujours avant J-C), les
Chinois martelaient des métaux à chaud et, environ
15 siècles plus tard, la fusion du cuivre et de l'étain
donnait à l'humanité le bronze qui servit à fabriquer
des statues, des outils et surtout des armes.
Sur la
longue route qui va du bâton à la bombe à neutrons,
un pas de géant venait d'être franchi.
METIER A TISSER Filer et tisser faisaient partie
des
activités
habituelles
de
nos
ancêtres préhistoriques.
Mais ce ne fut qu'à partir
de 1606, en France, que se concrétisa l'idée
d'un métier mécanisé.
Ce fut d'abord un dispositif mis au point par Dangon, qui permit de tisser
de plus grands dessins, procédé amélioré par
Bouchon en 1725 et par Falcon, trois ans plus tard.
C'est pourtant en Angleterre que fut construit le
premier
métier
à
tisser
fonctionnant
mécaniquement, celui d'Edmund Cartwright, en
1785.
En 1804, combinant les principes de
Cartwright et ceux de Vaucanson, le fameux
constructeur d'automates qui avait travaillé sur la
question, le Français Joseph-Marie Jacquard mit au
point le métier qui porte son nom et permettait de
réaliser des étoffes brochées.
METRONOME II sert à déterminer exactement le
tempo d'une oeuvre musicale.
On attribue
généralement son invention à un ami de Beethoven,
Johann Maelzel, qui en déposa le brevet en 1816.
,
METROPOLITAIN C'est Londres qui vit naître le
premier chemin de fer urbain souterrain; il fut
inauguré le 10 janvier 1863.
La traction était confiée
à une motrice à vapeur et la ligne avait 6 400 mètres
de long.
Un chemin de fer urbain aérien fut
construit à New York à partir de 1868.
A Paris, la
première ligne de métropolitain ne fut inaugurée
que le I 9 juillet 1900; il s'agit de celle qui relie
entre elles la porte Maillot et la porte de Vincennes.
Un petit métro sur pneus fonctionnant
MICROSILLON
sans conducteur, le premier du genre, a été créé
en 1970-1971 par Matra et baptisé Val.
Il a été
adopté d'abord par Lille (en service dès 1983),
puis par Toulouse, Strasbourg, Bordeaux, Séoul,
Jacksonville, en Floride ...
MICRO-ORDINATEUR En un peu moins de
vingt ans, le micro-ordinateur a envahi le monde.
Né en France en 1971, de l'imagination de l'ingénieur François Gernelle, cet appareil bâti autour d'un microprocesseur* unique a pris la place
de machines beaucoup plus grosses pendant que
sa facilité d'emploi et son prix de revient de plus
en plus bas le faisaient pénétrer dans un nombre
croissant de foyers.
MICROPROCESSEUR Le premier fut l'œuvre de
Marclan Hoff, ingénieur de la firme Intel, aux
Etats-unis.
Il parvint en 1971 à rassembler toutes
les fonctions d'un ordinateur sur un seul composant, en l'occurrence un circuit intégré équivalent
à quelque 2300 transistors.
Ce microprocesseur
baptisé 4004 fonctionnait sur 4 bits.
Dix huit ans
plus tard, le dernier né de la même firme, baptisé
486, abrite l'équivalent de plus d'un million de
transistors!
MICROSCOPE En 1609 fut décrit par l'astronome
Galilée un microscope rudimentaire inventé au
XVIème siècle par l'opticien hollandais Hans
Jansen et son fils Zacharias.
Il était doté d'un faible grossissement et, tout au long des siècles suivants, ce dernier resta inférieur à 200 fois; ce
n'est guère avant 1880 que l'on vit apparaître les
premiers microscopes modernes.
A noter que les
appareils modernes, tel le microscope à tunnel pour lequel ses inventeurs l' Allemand Gerd Binning et le Suisse -Heinrich Rohrer obtinrent le
prix Nobel de physique 1986 - permettent un
grossissement de cent millions de fois.
MICROSIUON Aujourd'hui détrôné dans les
ventes par son cadet le disque* compact, le disque microsillon fut inventé en 1947 par un ingénieur américain, Peter Goldenmark, pour le
compte de la firme CBS; il s'agissait alors d'en
faire le remplaçant du disque 78 tours.
Pour gra-
MINITEL
ver cette galette noire en polyacétate de vinyle on
reprit le principe du 33 tours 1/3 élaboré dès 1944
pour la même firme par l'ingénieur belge René
Snepvangers.
MINITEL
Rechercher un numéro de téléphone,
envoyer un télégramme, consulter son horoscope,
contrôler l'état de son compte bancaire, se
renseigner sur l'état des routes, suivre l'évolution
des cours de la bourse, consulter les horaires des
trains ou des avions, réserver un billet pour un
spectacle, passer des petites annonces pour acheter
ou vendre, dépenser des fortunes avec les
messageries roses: c'est....
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