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Ma morte vivante Dans mon chagrin rien n'est en mouvement J'attends personne ne viendra Ni de jour ni de nuit...

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« Ma morte vivante Dans mon chagrin rien n'est en mouvement J'attends personne ne viendra Ni de jour ni de nuit Ni jamais plus de ce qui fut moi-même Mes yeux se sont séparés de tes yeux Ils perdent leur confiance ils perdent leur lumière Ma bouche s'est séparée de ta bouche Ma bouche s'est séparée du plaisir Et du sens de l'amour et du sens de la vie Mes mains se sont séparées de tes mains Mes mains laissent tout échapper 'Mes pieds se sont séparés de tes pieds Ils n'avanceront plus il n'y a plus de routes Ils ne connaîtront plus mon poids ni le repos Il m'est donné de voir ma vie finir Avec la tienne Ma vie en ton pouvoir Que j'ai crue infinie Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau Pareil au tien cerné d'un monde indifférent J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres. Paul ELUARD, Le Temps déborde, (1947). Vous ferez de ce poème un commentaire composé, que vous organiserez de façon à mettre -en lumière l'intérêt qu'il vous inspire.

Vous orienterez votre lecture à votre gré.

Vous vous abstiendrez seulement de présenter un commentaire linéaire ou une division artifièielle entre le fond et la forme. Vous étudierez, par exemple, les procédés stylistiques et les effets rythmiques qui permettent au poète d'exprimer son amour et sa douleur. 3.

Quand on le peut, il est intéressant de soute­ nir son opinion de celle d'un critique.

On veillera alors à toujours donner le nom de l'auteur de cette citation. 4.

A partir d'une ré­ flexion déjà plus générale atteindre la 2° partie de la conclusion, i.e.

géné­ raliser les remarques sur l'auteur et sa philoso­ phie ou son esthétique. 5.

Si on le peut, une 3° partie complétera la con­ clusion sur un problème d'ensemble qui ouvre lar­ gement le tout.

Mais ce n'est nullement obliga­ toire.

Pour.... »

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