Macédoine (2001-2002) Révision de la Constitution La Macédoine a vu se déployer sur son sol, en mars 2001, une guérilla...
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Macédoine (2001-2002)
Révision de la Constitution
La Macédoine a vu se déployer sur son sol, en mars 2001, une guérilla albanaise
opérant à partir des montagnes limitrophes du Kosovo et reprenant le sigle UÇK
(mais avec le sens d'«Armée de libération nationale» et non plus d'«Armée de
libération du Kosovo»).
Ce mouvement armé reprenait à son compte des
revendications que les partis politiques de la minorité albanaise (23 % de la
population au recensement de 1994, 30 % à 40 % selon elle-même), successivement
associés aux majorités de gouvernement depuis l'indépendance (1991), n'avaient
guère fait avancer : statut de seconde nation constitutive de l'État, usage
officiel de l'albanais, reconnaissance de l'université albanophone de Tetovo,
meilleur accès à la fonction publique.
S'inspirant de l'expérience du Kosovo
(1998-1999), il espérait obtenir gain de cause en alarmant la communauté
internationale.
De fait, l'Union européenne et les États-Unis ont réagi sans
délai, condamnant l'insurrection mais incitant les autorités de Skopje à la
modération et à la recherche d'une solution politique.
Ils ont inspiré la
formation d'un gouvernement de grande coalition : le VMRO-DPMNE (Organisation
révolutionnaire intérieure macédonienne-Parti démocratique pour l'unité
nationale macédonienne), au pouvoir depuis décembre 1998, et son allié le Parti
démocratique des Albanais (PDSh) ont été rejoints par l'Alliance
sociale-démocrate de Macédoine (SDSM) et le Parti de la prospérité démocratique
(PPD, albanais), précédemment ensemble au pouvoir.
La tactique était d'isoler
politiquement les rebelles, que les....
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