Macédoine (2003-2004) Convalescence ? Durement éprouvée par les affrontements du printemps 2001 entre insurgés albanais et forces de l’ordre, la...
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Macédoine (2003-2004)
Convalescence ?
Durement éprouvée par les affrontements du printemps 2001 entre insurgés
albanais et forces de l’ordre, la Macédoine paraissait, trois ans après, amorcer
une convalescence.
Trois signes le suggéraient : la mort du président Boris
Trajkovski (le 26 février 2004 dans un accident d’avion près de Mostar) n’a pas
provoqué de troubles ; la flambée de violence de mars 2004 au Kosovo (province
autonome de Serbie-Monténégro sous administration provisoire de l'ONU) n’a pas
débordé en Macédoine, où les médias n’ont pas dramatisé l’événement ; le nombre
d’incidents interethniques dans le pays est en forte baisse et les deux
principales communautés, Macédoniens (deux tiers de la population) et Albanais
(un quart), reviennent d’une peur réciproque à une cohabitation apaisée – mais
distante.
L’initiative nationale qui ouvrait des perspectives et a fait
consensus est la candidature de la Macédoine à l’Union européenne, déposée en
mars 2004.
Cette candidature oblige toutefois à des réformes de fond : adaptation de la
législation, réforme de la justice, transfert de compétences du pouvoir central
aux municipalités, lutte contre une corruption généralisée et, surtout,
réduction d’un secteur public jugé hypertrophié et inefficace.
Ce dernier point
implique des licenciements, opération délicate alors que le chômage, en....
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