Macédoine (2004-2005) Difficultés multiples La Macédoine, attachée à engager des réformes pour résoudre les problèmes révélés par la révolte de...
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Macédoine (2004-2005)
Difficultés multiples
La Macédoine, attachée à engager des réformes pour résoudre les problèmes
révélés par la révolte de sa population albanaise de 2001 et préparer son
adhésion à l’Union européenne (UE) et à l’OTAN (Organisation du traité de
l’Atlantique nord), vit une période difficile.
Le projet de réforme qui, à la
suite des accords d’Ohrid (2001), prévoyait l’accroissement des pouvoirs des
municipalités, la réduction de leur nombre, l’enseignement dans les langues des
minorités constituant au moins 20 % de leur population et l’usage officiel de
ces langues a été fortement contesté.
Une ONG nationaliste, le Congrès mondial
macédonien, a réuni assez de signatures pour contraindre le gouvernement à
organiser un référendum le 7 novembre 2004 et à reporter de ce fait les
élections municipales à mars 2005.
Cette tentative a échoué faute d’avoir pu
réunir les 50 % de participation requis mais a ravivé les tensions entre
communautés et a été suivie de la démission du Premier ministre Hari Kostov en
raison de mésententes dans la coalition au pouvoir.
Celle-ci, toutefois, a
continué d’associer l’Alliance sociale-démocrate de Macédoine (SDSM) à son
alliée albanaise, l’Union démocratique pour l’intégration (BDI), et un
gouvernement remanié, dirigé par Vlado Buckovski, a été mis en place en
décembre.
Parallèlement, l’État a cherché à réduire le déficit budgétaire et la....
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