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Madagascar (1988-1989) La brousse a réélu Didier Ratsiraka le 12 mars 1989 tandis que les villes, y compris Tamatave, le...

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« Madagascar (1988-1989) La brousse a réélu Didier Ratsiraka le 12 mars 1989 tandis que les villes, y compris Tamatave, le fief du président, votaient massivement pour les candidats de l'opposition.

Le "président-candidat", comme la presse l'a désigné durant toute la campagne, a recueilli 62,71% des voix, soit 18 points de moins qu'en 1982 et cela malgré une campagne à l'américaine menée par l'AREMA, le parti présidentiel, avec distribution massive de fonds électoraux.

Incapable de s'entendre sur un candidat unique, l'opposition avait présenté trois candidats. Rakotonirina Manandafy, le chef du MFM et tombeur du précédent régime de Philibert Tsiranana, s'est affirmé à l'issue du scrutin comme le véritable chef de file de l'opposition en obtenant 19,32% des voix.

Razanabahiny Marojama, leader du Vonjy (14,92%), a nettement devancé Monja Jaona (3,03%), le vieil opposant nationaliste dont le score a traduit la perte de vitesse de son parti, le MONIMA. L'engagement solennel du Conseil oecuménique des Églises (FFKM) à surveiller par ses propres moyens la régularité du scrutin n'a pas empêché de nombreuses irrégularités dans l'établissement des listes et des cartes électorales, donnant lieu à de nombreux recours.

Didier Ratsiraka aura tout de même levé, semble-t-il durablement, la censure.... »

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