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Madagascar (1992-1993) La victoire au second tour de l'élection présidentielle, le 10 février 1993, du candidat des "Forces vives" de...

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« Madagascar (1992-1993) La victoire au second tour de l'élection présidentielle, le 10 février 1993, du candidat des "Forces vives" de l'opposition, Albert Zafy (66,9% des suffrages), face au président sortant, Didier Ratsiraka, a inauguré l'ère de la IIIe République malgache. Agrégé de médecine, chirurgien, licencié en mathématiques et en physique, Madagascar a porté à la présidence un homme bardé de diplômes.

Il a été ministre de la Santé en 1972 sous l'éphémère gouvernement du général Gabriel Ramanantsoa, avant de devenir un opposant irréductible à D.

Ratsiraka contre lequel il avait essayé, en vain (sa candidature n'ayant pas été acceptée), de se présenter lors de l'élection présidentielle de 1982.

Après avoir créé en 1990 une petite formation d'opposition se réclamant de l'écologie, l'Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), A.

Zafy s'est imposé comme le principal leader de la "révolution tranquille" malgache, le soulèvement anti-Ratsiraka démarré en mai 1991. Malgré les craintes que suscitaient sa réaction et les menées subversives de ses partisans fédéralistes à Toamasina, Antsiranana et Tulear, l'ex-président a finalement accepté sa défaite électorale.

Mais il entendait conserver un rôle politique à la mesure du nombre de sièges que remporterait son parti aux élections législatives du 16 juin 1993, le scrutin qui viendrait parachever le processus de transition. L'enfantement du nouveau régime aura été à peu près non-violent, mais long, complexe et incertain.

Ainsi, à plusieurs reprises les échéances électorales ont-elles été reportées.

Le mandat du gouvernement du Premier ministre Guy Razanamasy a été prorogé au-delà de son terme initial, afin de tenir jusqu'aux législatives à venir. La période comprise entre l'investiture du président Zafy, début mars 1993, et les législatives de juin, a été marquée par la poursuite du bras de fer - entamé dès le début de la transition - entre le nouveau président et G.

Razanamasy.

Dès le premier conseil des ministres qu'il a présidé, le 16 avril 1993, A.

Zafy a voulu dicter la marche à suivre au gouvernement de transition que certains de ses partisans lui demandaient de dissoudre avant les législatives.

Selon.... »

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