Madagascar (2005-2006) Élection présidentielle en vue Le président Marc Ravalomanana a attendu le mois d’avril 2006 pour annoncer que la...
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Madagascar (2005-2006)
Élection présidentielle en vue
Le président Marc Ravalomanana a attendu le mois d’avril 2006 pour annoncer que
la prochaine élection présidentielle devrait avoir lieu au début décembre 2006.
Il a ainsi retenu, comme date initiale de son premier mandat présidentiel, le 22
février 2002, jour de son autoproclamation à la présidence de Madagascar, après
avoir contesté le résultat du scrutin de décembre 2001.
Or, la légitimité de son
pouvoir n’avait été reconnue par la communauté internationale qu’en juillet
2002.
Dans la perspective de l’élection présidentielle, celle-ci a exercé de
discrètes pressions pour amener M.
Ravalomanana à engager un dialogue et
relâcher son attitude autoritariste envers certains de ses opposants.
Quoi qu’il en soit, M.
Ravalomanana n’a pas rencontré, à la mi-2006, de
véritable rival dans la course présidentielle.
Le maire de Toamasina, Roland
Ratsiraka, neveu de l’ex-président Didier Ratsiraka exilé à Paris, a annoncé
qu’il serait candidat, sans faire toutefois l’unanimité de l’opposition, pas
même parmi les anciens partisans de son oncle.
Un autre candidat potentiel,
Hérizo Razafimahaleo, s’est discrètement mis en campagne en organisant des
réunions à travers le pays, mais le gouvernement a veillé à ce que ses opposants
ne puissent pas tenir de meetings publics.
L’ancien ministre Ny Hasina
Andriamanjato s’est également mis sur les rangs, tandis que l’ancien
vice-premier ministre, Pierrot Rajaonarivelo, piaffait d’impatience, quoique
gêné par son exil parisien.
En dépit de perspectives électorales assez rassurantes, le régime du président
Ravalomanana s’est débattu dans des difficultés économiques que son volontarisme
n’a pas permis, à lui tout seul, de solutionner.
Certes, les effets désastreux
de la crise politique de 2002 ont été dépassés et les entreprises de la zone
franche industrielle ont relevé la tête.
Mais la poussée inflationniste liée à
la dépréciation de la monnaie n’a pas été endiguée.
Au contraire, réagissant à
la hausse du prix du pétrole, le....
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