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Malawi (2000-2001) Fortes tensions politiques et sociales Plusieurs membres de l'opposition malawite se sont plaints d'intimidations politiques tout au long...

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« Malawi (2000-2001) Fortes tensions politiques et sociales Plusieurs membres de l'opposition malawite se sont plaints d'intimidations politiques tout au long de l'année 2000.

Il est vrai qu'ils n'avaient pas hésité à remettre en cause les résultats de l'élection présidentielle de juin 1999, frauduleusement remportée selon eux par le président sortant, Bakili Muluzi. Mais la Cour suprême a rejeté leur demande d'annulation de cette élection au mois d'octobre 2000.

B.

Muluzi n'a pas été épargné par d'autres accusations, notamment celles portées par les donateurs internationaux, mécontents de la corruption rampante au sein du gouvernement.

À la surprise générale, il a dissous celui-ci fin février 2000 pour en former un nouveau le 1er mars.

Un remaniement plus léger, toujours pour des raisons de corruption, a été effectué fin octobre.

Le principal parti d'opposition, le MCP (Parti du congrès malawite), a dû, lui aussi, faire face aux agissements malhonnêtes de certains de ses dirigeants.

Ces divers problèmes, mais aussi quelques impérities logistiques, ont conduit la Commission électorale à repousser au mois de novembre 2000 les inscriptions sur les listes pour le prochain scrutin local.

En dépit du fait que ces élections soient les premières du genre à mettre en compétition plusieurs partis et que les assemblées locales se soient vu conférer de véritables pouvoirs (gestion des services de l'éducation et de la santé, autonomie financière), le rythme des inscriptions a été peu soutenu.

Le climat de violence politique (attentats, meurtres) n'était pas de nature à encourager les Malawites à aller voter..... »

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