Malawi (2001-2002) Persistance des tensions politiques Bakili Muluzi, chef de l'UDF (Front démocratique uni) et président de la République, a...
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Malawi (2001-2002)
Persistance des tensions politiques
Bakili Muluzi, chef de l'UDF (Front démocratique uni) et président de la
République, a été soumis à de vives pressions de la part des donateurs
internationaux pour qu'il se sépare des ministres corrompus.
L'une des
principales victimes du remaniement ministériel de janvier 2001, Brown
Mpinganjira, pourtant l'un des fondateurs historiques de l'UDF, n'a pas hésité à
affirmer que B.
Muluzi avait profité de l'aubaine pour se débarrasser des
gêneurs.
En effet, la popularité du chef de l'État a fortement décru.
Sa
réélection controversée de juin 1999, sa volonté d'amender la Constitution pour
pouvoir se présenter une troisième fois (prochaine élection présidentielle en
2004) alors qu'il ne le peut légalement pas, ainsi que la répression de
l'opposition ont écorné son image.
Cela a encouragé B.
Mpinganjira à créer un
groupe de pression, la NDA (Alliance démocratique nationale).
Cette nouvelle
organisation a attiré rapidement de nombreux parlementaires inquiets des dérives
autoritaires du président.
B.
Mpinganjira et quelques autres ont finalement été
emprisonnés en octobre 2001, pour complicité dans une tentative déjouée de coup
d'État (mars 2001).
Bien qu'ils aient été rapidement relâchés, leur arrestation
a marqué les esprits et attisé les rumeurs, comme l'isolement de B.
Mpinganjira
pour parvenir plus facilement à l'empoisonner.
Une élection parlementaire partielle, mettant aux prises l'UDF et le....
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