Mali (1984-1985) C'est dans un contexte financier très difficile - fort endettement, déficit de la balance commerciale - que le...
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Mali (1984-1985)
C'est dans un contexte financier très difficile - fort endettement, déficit de
la balance commerciale - que le Mali du général Moussa Traoré a rejoint l'Union
monétaire ouest-africaine (UMOA): depuis le 31 août 1984, le franc CFA a
remplacé le franc malien.
En dépit de l'annonce d'augmentations de salaires en
1985, le secrétaire général de l'Union nationale des travailleurs maliens
(UNTM), centrale unique, a déclaré que la vie était "devenue intenable" pour les
travailleurs depuis l'entrée du pays dans l'UMOA.
Du reste, M.
Bandiougou
Doucouré, le ministre des sociétés d'État qui était aussi membre du bureau
exécutif de l'UNTM, a été exclu de ce dernier dès avril 1984.
La thérapeutique du Fonds monétaire international (FMI), administrée au Mali de
1982 à mai 1985, a été bien amère.
La refonte du secteur d'État et
l'assainissement des finances publiques se sont traduits par plusieurs milliers
de licenciements dans les sociétés d'État (SOMIEX, COMATEX, Air Mali, OPAM,
SONATA), les chemins de fer et la fonction publique.
La hausse des prix des
biens de première nécessité et la multiplication de contributions obligatoires
au titre de la "solidarité nationale" ont concouru à isoler le pouvoir dont les
remèdes ne pouvaient satisfaire que l'armée et les commerçants privés.
Naguère la vallée du Niger avait fait du Mali le grenier de l'Afrique
occidentale.
Au début de 1985, la libéralisation du circuit céréalier et....
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