Mali (1987-1988) Depuis 1968, le général Moussa Traoré préside aux destinées de ce pays plongé dans un marasme économique profond...
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Mali (1987-1988)
Depuis 1968, le général Moussa Traoré préside aux destinées de ce pays plongé
dans un marasme économique profond et dont le climat social s'est tendu dans les
villes en 1988 en raison des contraintes de plus en plus pressantes du FMI, qui
intervient depuis 1982.
En mars 1988, lors du IIIe congrès de l'UDPM (Union démocratique du peuple
malien, parti unique), le général Amadou Baba Diarra, souvent considéré comme le
"numéro deux" du régime, ainsi que d'autres dignitaires ont été écartés.
Les
grèves et manifestations de février et de mars 1988, lancées par le Syndicat
national de l'enseignement et de la culture (SNEC), suivies d'arrestations, ont
traduit le malaise permanent de fonctionnaires dont les salaires sont payés avec
des mois de retard.
Le plan de redressement du FMI, fondé sur la restructuration d'un secteur public
fortement endetté, la réduction des dépenses sociales, la libéralisation du
marché des céréales (dont les prix se sont envolés avec le déficit de la
campagne agricole 1987-1988) laissaient craindre au régime une explosion
sociale.
L'Union nationale des travailleurs maliens, centrale unique qui
soutient le chef de l'État, a bien du mal à faire admettre....
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