Mali (1989-1990) C'est en juillet 1989 que le chef de l'État, le général Moussa Traoré, a achevé son mandat à...
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Mali (1989-1990)
C'est en juillet 1989 que le chef de l'État, le général Moussa Traoré, a achevé
son mandat à la tête de l'Organisation de l'unité africaine (OUA).
Dirigeant le
pays depuis le coup d'État militaire de 1968, il s'est entouré de proches lors
du dernier et important remaniement ministériel de juin 1989 qui a consacré un
resserrement du pouvoir autour de sa personne.
Encore peu sensible aux
évolutions vers le multipartisme dans certains pays africains, le Conseil
national de l'Union démocratique du peuple malien (UDPM) a confirmé, en décembre
1989, le rôle dirigeant du parti unique, l'opposition restant réduite à la
clandestinité.
Bien que les autorités se soient réjouies des résultats économiques de 1989, les
fonctionnaires et étudiants ont continué de percevoir salaires et bourses avec
retard (grève et fermeture de l'École nationale d'administration en novembre
1989).
Les condamnations spectaculaires de 1989 pour détournements de fonds
n'ont pas troublé le scepticisme d'une opinion publique malienne sensible à la
persistance de la fraude et de la corruption dans le pays.
Le FMI guide la
politique économique du général Traoré depuis 1982, sans que soit sérieusement
pris en compte son coût social: pouvoir d'achat réduit et chômage accru en
particulier, dans un contexte d'urbanisation accélérée.
La privatisation, à
partir d'août 1989, de....
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