Mali (1994-1995) Dans un contexte délicat né de la dévaluation du franc CFA, le 12 janvier 1994, le président Alpha...
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Mali (1994-1995)
Dans un contexte délicat né de la dévaluation du franc CFA, le 12 janvier 1994,
le président Alpha Oumar Konaré et le gouvernement d'Ibrahima Boubacar Keita ont
dû faire face, d'une part, à la dégradation de la situation politique au Nord,
liée au retard de l'application du pacte national conclu avec les Touarègues en
avril 1992, et, d'autre part, au malaise de l'armée et de la jeunesse
scolarisée.
Traduisant la volonté de dialogue du pouvoir, l'organisation, en août 1994, de
concertations régionales sur les problèmes du pays a permis une première trêve
sociale: entre octobre et décembre, écoles, lycées et Université ont été
rouverts.
La décentralisation, fixée à 1996, devrait achever la démocratisation
engagée en 1992, malgré une paix sociale fragile.
Nommé, le 26 octobre 1994, ministre des Forces armées dans un gouvernement
dominé par l'Alliance pour la démocratie au Mali (Adema, dirigée par I.
Keita),
Sada Sy avait opté pour une politique de fermeté, avant de mourir dans un
accident en février 1995.
Ainsi avait-il dissous, dès la fin de 1994, la
Commission des sous-officiers et des hommes de troupe, à l'origine de grèves
dans l'armée et la gendarmerie, et engagé, en novembre 1994, une offensive
contre les bases du Front islamique armé de l'Azawad (FIAA) de Zahabi, en....
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