Mali (1997-1998) Considéré depuis 1992 comme un exemple de démocratisation, le Mali a connu, à partir du début 1997, des...
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Mali (1997-1998)
Considéré depuis 1992 comme un exemple de démocratisation, le Mali a connu, à
partir du début 1997, des turbulences politiques engendrées par les surenchères
d'une opposition " radicale " très minoritaire dans le pays.
Arguant de la
mauvaise organisation initiale des élections, pourtant reconnue par le pouvoir
et ayant abouti à l'annulation du premier tour des législatives d'avril 1997,
elle a visé à bloquer le processus électoral.
Malgré les tentatives de dialogue
du président Alpha Oumar Konaré, les nombreux reports électoraux destinés à
corriger les listes et la tentative de médiation en avril 1998 de l'ancien
président américain Jimmy Carter, l'opposition a boycotté en bloc les
consultations.
Celles-ci se sont pourtant tenues (présidentielle le 16 mai 1997,
législatives les 20 juillet et 3 août) et ont abouti à la réélection de A.O.
Konaré avec 84,36 % des suffrages et au raz de marée de l'Adema (Alliance pour
la démocratie au Mali, au pouvoir), remportant 130 des 147 sièges de
l'Assemblée.
Le climat tendu qui les caractérisait, accompagné de manifestations violentes et
notamment du lynchage d'un policier, s'est soldé par la mise en cause et les
arrestations de dirigeants de l'hétéroclite coalition radicale, lesquels ont
fini par appeler à la désobéissance civile.
Rapidement libérés, ils ont continué
à appeler au boycottage, malgré l'effritement de leur front lors des municipales
du 21 juin 1998, suivies, à l'automne, des consultations pour les 682 nouvelles
communes issues d'une importante décentralisation.....
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