Mali (1999-2000) Fin du processus électoral Les élections municipales du 2 mai 1999 pour les communes du Sud, et du...
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Mali (1999-2000)
Fin du processus électoral
Les élections municipales du 2 mai 1999 pour les communes du Sud, et du 6 juin
pour celles du Nord ont vu la victoire de l'Alliance pour la démocratie au Mali
(Adema, au pouvoir, 59 % des sièges), avec un taux de participation record
dépassant les 40 %.
Ces scrutins ont mis fin au processus électoral
(législatives, présidentielle et municipales) engagé à partir d'avril 1997.
Le
président Alpha Oumar Konaré, qui a annoncé qu'il respecterait la Constitution
en ne sollicitant pas un troisième mandat, a commué en détention à perpétuité la
peine de son prédécesseur Moussa Traoré, renversé en mars 1991 par les émeutes
populaires, et qui avait été condamné à mort en janvier 1999.
Il a lancé en mars
1999 la lutte contre la corruption et la délinquance financière, qui coûtent
chaque année de 5 à 10 milliards FCFA au Mali, en même temps qu'une réforme de
la justice et du code foncier.
Le Premier ministre Ibrahima Boubacar Keita,
reconduit à la tête de l'Adema le 10 octobre 1999, mais critiqué par l'opinion,
a démissionné le 14 février 2000, remplacé deux jours plus tard par l'économiste
Mandé Sidibé.
Dans les régions du Nord, l'insécurité due aux conflits intercommunautaires et
au banditisme a occasionné plusieurs dizaines de victimes.
Les assassinats de
trois touristes néerlandais en mars 2000 ont préoccupé les autorités et mis en
évidence l'absence de l'État dans....
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