Mali (2000-2001) Éclatement du parti au pouvoir La vie politique malienne a été largement dominée, à compter du début de...
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Mali (2000-2001)
Éclatement du parti au pouvoir
La vie politique malienne a été largement dominée, à compter du début de l'année
2000, par la préparation de l'élection présidentielle prévue en 2002.
Le
Collectif des partis d'opposition (COPO), qui avait préconisé le boycottage lors
des précédentes consultations, a éclaté en juillet 2000 avec la sortie de
plusieurs partis - dont le Mouvement pour l'indépendance et l'intégration
africaine (MIRIA) de Mohamed Lamine Traoré, l'Union soudanaise-Rassemblement
démocratique africain (US-RDA) et le Parti malien pour le développement rural
(PMDR) - qui ont annoncé leur future participation à l'élection présidentielle.
De son côté, l'Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA), parti au pouvoir,
entrait en crise après la démission du Premier ministre Ibrahim Boubacar Keita,
le 14 février 2000, et son remplacement à la tête du gouvernement par
l'économiste Mandé Sidibé.
I.
B.
Keita devenait alors président de l'ADEMA,
malgré les nombreuses critiques des "rénovateurs", lesquels représentaient un
important courant du parti conduit par Soumaïla Cissé, ministre de l'Équipement,
et Soumeylou Maïga, ministre de la Défense.
Il ne pouvait empêcher, lors de la
6e conférence nationale ordinaire de l'ADEMA du 7 octobre 2000, la convocation
d'un congrès extraordinaire pour clarifier la situation politique interne, et
démissionnait aussitôt de la direction du parti.
Le congrès, tenu en novembre
2000, voyait la victoire des rénovateurs et leur entrée au Comité exécutif du
parti où ils remportaient 95 % des 35 sièges, tandis que la présidence de
l'ADEMA était confiée à Diocounda Traoré.
Les proches d'I.
B.
Keita créaient
alors, en février 2001, l'ébauche d'un nouveau parti dénommé Alternative 2002,
consacrant ainsi l'éclatement du....
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