Mali (2003-2004) Recomposition du paysage politique Le président élu en mai 2002, l’ancien général et ancien chef de l’État durant...
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Mali (2003-2004)
Recomposition du paysage politique
Le président élu en mai 2002, l’ancien général et ancien chef de l’État durant
la transition, Amadou Toumani Touré, a fêté, le 26 mars 2003, le douzième
anniversaire de la «révolution» de 1991, lorsque le coup d’État qu’il avait
dirigé, à la suite des émeutes populaires contre le dictateur Moussa Traoré,
avait amené l’instauration d’un processus démocratique.
Durant la première année
de son mandat, le président a d’ailleurs connu un véritable «état de grâce» dans
un climat politique apaisé.
Son gouvernement, composé de toutes les sensibilités
politiques du pays, n’a pas rencontré de levée de l’opposition, d’autant
qu’aucun parti n’était majoritaire à l’Assemblée.
2003 a vu cependant le début
d’une lente recomposition du paysage politique.
Le 1er juin, une partie de
l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema, anciennement au pouvoir) a fait
scission sous l’impulsion de l’ancien candidat à la présidence Soumaïla Cissé,
qui a fondé l’Union pour la République et la démocratie (URD).
Le 30 juin,
dix-sept députés de formations diverses rejoignaient le nouveau parti et, le 5
décembre, trois petites formations s’autodissolvaient pour s’y intégrer.
L’URD
est ainsi devenue la troisième force politique du pays, après l’Adema et le
Rassemblement pour le Mali (RPM) d’Ibrahim Boubacar Keita.
Enfin, un embryon
d’opposition s’est fait jour en février 2004 lors du congrès du Parena (Parti
pour la renaissance du Mali), de Tiebilé Dramé, critiquant le gouvernement et
appelant au «renforcement des contre-pouvoirs».
Le Mali a été en 2003 au centre de l’affaire internationale des otages allemands
et suisses enlevés par le Groupe salafiste pour la prédication et....
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