Maroc (1982-1983) Le Maroc, à la différence de l'Algérie, n'a pas la chance d'avoir de grands gisements d'hydrocarbures. Mais avec...
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Maroc (1982-1983)
Le Maroc, à la différence de l'Algérie, n'a pas la chance d'avoir de grands
gisements d'hydrocarbures.
Mais avec les gisements de Khouribga et ceux du
Sahara occidental, cet État contrôle les deux tiers des réserves mondiales de
phosphate.
Cela fournit cependant des revenus d'exportation bien moins
importants que ceux du pétrole.
Si comme il en est question, on construisait un
gigantesque gazoduc reliant les gisements du Nigeria à l'Europe occidentale, en
passant par le Maroc, ce dernier pourrait alors percevoir des droits de péage
non négligeables.
Reste que les dépenses militaires au Sahara ont mis le Maroc
dans une situation financière extrêmement difficile, en dépit de l'aide
américaine et de celle d'autres monarchies arabes.
La réduction en 1981 des subventions qui permettaient de maintenir les prix des
produits de première nécessité a entraîné une épreuve de force avec les
syndicats.
Celle-ci a dégénéré le 22 juin 1981 en sanglantes émeutes à
Casablanca.
La très grande majorité de l'opinion marocaine reste cependant pour
l'annexion du Sahara occidental et même pour le renforcement des opérations
militaires contre le Polisario.
L'opposition de gauche (USFP) a même fait de la surenchère sur le....
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