Marquée par de bons résultats économiques (accroissement du tourisme, de la demande intérieure et des exportations de biens et de...
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Marquée par de bons résultats économiques (accroissement du tourisme, de la demande intérieure et des
exportations de biens et de services, amélioration du niveau de vie et de l'emploi), l'année politique 1988
a commencé sous de bons auspices.
L'élection en février d'un homme nouveau, Georges Vassiliou, à la
présidence de la République, la reprise du dialogue entre les "puissances garantes" de l'île, la Grèce et la
Turquie et le regain de prestige de l'ONU, ont permis la relance des pourparlers entre les communautés
grecque et turque, sous les auspices de Javier Perez de Cuellar, secrétaire général des Nations unies.
Le 24 août 1988, G.
Vassiliou a rencontré à Genève Rauf Denktash, chef de la communauté turque et
président de l'autoproclamée République turque de Chypre du Nord.
Ces retrouvailles, après la rupture
des négociations en janvier 1985, ont montré que les positions avaient peu changé.
La communauté
grecque, confiante dans sa prospérité économique et sa puissance numérique a réclamé les "trois
libertés": de circulation, d'installation et d'acquisition de propriétés pour tout Chypriote en n'importe quel
point de l'île.
De même, forte de sa légitimité auprès des Occidentaux et des non-alignés, elle a demandé
le remplacement....
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