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Mauritanie (1988-1989) Sous la présidence du colonel Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya au pouvoir depuis décembre 1984, le Comité militaire de...

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« Mauritanie (1988-1989) Sous la présidence du colonel Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya au pouvoir depuis décembre 1984, le Comité militaire de salut national mène une action politique et économique aux résultats ambigus.

L'élection des 163 maires des communes rurales en janvier 1989 a achevé un processus de décentralisation de la vie administrative initié en 1986.

Le Conseil économique et social créé en 1989 doit être consulté sur les grandes orientations du pays.

La diversification de la presse écrite et, en décembre 1988, la libération du précédent chef d'État Khouna Ould Haïdalla et de ses proches, détenus depuis quatre ans sans jugement, ont semblé confirmer la démocratisation de la vie politique.

Mais la condamnation en septembre 1988 de treize opposants baathistes pro-irakiens, dont un ancien ministre, la mort à la même époque dans la sinistre prison de Walata de plusieurs détenus politiques, dont l'écrivain Tene Youssouf Gueye, les mauvais traitements infligés aux étudiants arrêtés lors de la grève de l'université de Nouakchott (fin décembre 1988) ont traduit la persistance d'un climat de répression. La Mauritanie, structurellement déficitaire en matière alimentaire, doit avoir recours aux importations.

La campagne agricole 1988-1989 a cependant été satisfaisante malgré le péril acridien.

L'intensification de la pêche artisanale en dépit d'une légère baisse de la production liée à un pillage récent, représente 60% des recettes d'exportation.

Elle devance le secteur minier (fer de la région de Zouérate où l'Europe finance une relance de la prospection). Adopté en septembre 1988, un "programme de consolidation et de relance" donne la priorité au secteur rural.... »

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