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Mauritanie (1991-1992) Pluripartisme, élections présidentielles et législatives concurrentielles, dissolution du Comité militaire au pouvoir, réapparition du poste de Premier ministre,...

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« Mauritanie (1991-1992) Pluripartisme, élections présidentielles et législatives concurrentielles, dissolution du Comité militaire au pouvoir, réapparition du poste de Premier ministre, reprise des relations avec le Sénégal...

En 1991-1992, la Mauritanie a changé d'apparence plus peut-être qu'en trente ans d'indépendance.

Mais bien des problèmes sont demeurés intacts. Après deux semaines de campagne électorale acharnée, les élections présidentielles se sont soldées, fin janvier 1992, par la victoire du président sortant, le colonel Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, avec un peu plus de 66% des suffrages.

Son principal adversaire - les candidats étaient au nombre de quatre -, le technocrate Ahmed Ould Daddah, frère cadet du premier chef de l'État mauritanien Mokhtar Ould Daddah, a obtenu près de 33% des voix.

Regroupée au sein de l'Union des forces démocratiques (UFD), l'opposition, en particulier négromauritanienne, s'est massivement mobilisée en sa faveur et la proclamation des résultats s'est faite dans un climat de tension, A.

Ould Daddah accusant M. Ould Taya d'avoir "falsifié" les élections.

Une émeute fut violemment réprimée à Nouadhibou et l'UFD décida de boycotter les législatives.

Sans suspense ni passion, le PRDS (Parti républicain démocratique et social), "parti du président", remporta donc la quasi-totalité des sièges à l'Assemblée et au Sénat. Maaouya Ould Taya prêta serment le 18 avril 1992, pour un mandat de six ans.

Cet officier intelligent, calculateur, et dont la force est d'être sous-estimé par ses adversaires, a contrôlé de bout en bout "sa" démocratisation et "sa" légitimation, avant de renvoyer ses pairs du Comité.... »

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