Mauritanie (1992-1993) Élu pour six ans, en janvier 1992, disposant d'une assemblée monocolore à sa dévotion et jouissant à la...
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Mauritanie (1992-1993)
Élu pour six ans, en janvier 1992, disposant d'une assemblée monocolore à sa
dévotion et jouissant à la fois de l'absence de vrais leaders d'opposition et
surtout d'une stratégie cohérente, le président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya
apparaissait à la mi-1993 comme l'un des rares chefs d'État du continent à
trouver sa position consolidée plutôt que fragilisée par la transition
démocratique.
A la différence de ses pairs de l'Union du Maghreb arabe (UMA),
qui a tenu un "sommet" à Nouakchott en novembre 1992, M.
Ould Taya n'a, de plus,
pas été directement confronté au "péril" islamiste.
Certes, à l'image du jeune
imam Sidi Yahia, officiant dans la mosquée du 5e arrondissement de Nouakchott,
les religieux radicaux existent et recrutent, essentiellement parmi les
harratines (affranchis) qui peuplent les bidonvilles nés de l'exode rural.
Mais
ce phénomène, dans une société très tribalisée, est demeuré marginal.
L'opposition n'a pas tardé à se diviser.
En juin 1993, la plupart des anciens
notables maures ont suivi Hamdi Ould Moukness dans la....
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