Mauritanie 1997-1998 Malgré un faible taux de participation aux élections présidentielles du 12 décembre 1997 (34 %), le président Maaouya...
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Mauritanie 1997-1998
Malgré un faible taux de participation aux élections présidentielles du 12
décembre 1997 (34 %), le président Maaouya Ould Taya s'est fait réélire pour un
second mandat de six ans.
L'opposition, qui n'avait pas confiance dans la
volonté du pouvoir d'assurer la transparence du scrutin, l'a boycotté.
Elle a
aussi protesté contre la visite en Mauritanie, le 5 septembre 1997, du président
français Jacques Chirac, trois mois avant ce scrutin, la voyant comme une
caution à un régime peu respectueux des droits de l'homme.
L'autre fait politique majeur de la période a été la vague d'arrestations du 17
janvier 1998 qui a suivi la diffusion par la chaîne télévisée France 3, deux
jours auparavant, en marge du rallye Paris-Dakar, d'un documentaire sur
l'esclavage persistant dans le pays malgré son abolition officielle en 1981.
Parmi les personnes incarcérées figuraient les militants anti-esclavagistes
Boubacar Ould Messaoud leader de SOS-Esclaves et Cheikh Saad Bouh Kamara
président de l'Association mauritanienne des droits de l'homme.
Ils ont été
accusés de " faux et usage de faux " et d'" intelligence avec l'étranger ".
Condamnés le 24 mars à trois mois de prison, ils ont été graciés par M.
Ould
Taya à la suite d'une forte campagne de mobilisation internationale.
Sur le....
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