Mauritanie (2001-2002) Dissolution du second parti d'opposition Après avoir mis un terme, en octobre 2000, à l'existence de l'Union des...
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Mauritanie (2001-2002)
Dissolution du second parti d'opposition
Après avoir mis un terme, en octobre 2000, à l'existence de l'Union des forces
démocratiques (UFD, opposition), par la voix de Cheyakh ould Ely, ministre de la
Communication, le gouvernement du président Maaouya ould Taya n'a pas hésité à
interdire, le 2 janvier 2002, Action pour le changement (AC), l'autre principal
parti d'opposition légale en Mauritanie.
«Les dirigeants d'Action pour le
changement tiennent au Parlement des discours violents et racistes qui cherchent
à nous ramener à la situation de 1989, qui avait opposé la Mauritanie au
Sénégal, où des centaines de nos compatriotes ont perdu vies et biens», devait
justifier le ministre.
Pour la première fois, l'opposition avait pris part aux élections législatives
tenues en octobre 2001.
Même si la majorité est revenue au Parti républicain
démocratique et social (PRDS, au pouvoir), l'opposition avait obtenu 11 sièges
dont 4 à AC.
En revanche, aux municipales d'octobre 2001, le PRDS n'avait
concédé à l'opposition que 32 communes sur 216.
C'est pour assurer sa réélection
que le colonel ould Taya a écarté Ahmed ould Daddah (chef de l'UFD), qui l'avait
affronté à la présidentielle de janvier....
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