Mauritanie (2002-2003) Division de l'opposition En 2003, la Mauritanie s'est tenue à distance du conflit irakien, précisant, avant même que...
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Mauritanie (2002-2003)
Division de l'opposition
En 2003, la Mauritanie s'est tenue à distance du conflit irakien, précisant,
avant même que la coalition américano-britannique n'entame son offensive armée,
le 19 mars : «Saddam Hussein ne sera pas accueilli en Mauritanie, en cas de
fuite.» En officialisant ses relations diplomatiques avec l'État d'Israël en
octobre 1999, la Mauritanie avait fermé l'ambassade d'Irak, accusant ce pays de
velléités de déstabilisation.
En réalité, l'abandon de l'axe de Bagdad était la
condition posée par les États-Unis pour leur retour comme investisseurs.
En
avril 2003, Washington a aussitôt effacé la dette de Nouakchott (6,7 millions de
dollars).
L'autre fait politique marquant a été la «décapitation» de Conscience et
résistance (CR).
Ce mouvement politique clandestin était la nouvelle bête noire
du gouvernement, après les dissolutions de l'Union des forces démocratiques
(UFD) en octobre 2000 et d'Action pour le changement (AC) en janvier 2002.
Animée depuis Paris, l'organisation avait à sa tête le très radical Jemal Abdel
Nacer ould Yessa, ancien porte-parole de l'ancien président Moktar ould Daddah.
Le 20 mars 2003, J.
A.
N.
ould Yessa a été exclu du mouvement pour «vénalité et
trahison des secrets de l'organisation».
Réfutant l'accusation, ce dernier a
regretté que «le régime de M.
ould Taya soit en train de réussir la division de
l'opposition».
Coup réussi pour la présidentielle de novembre 2003, l'opposition....
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