Mauritanie (2003-2004) Tension politique extrême Dans ce pays ayant durablement entretenu des liens étroits avec l’idéologie baassiste (nationaliste arabe), le...
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Mauritanie (2003-2004)
Tension politique extrême
Dans ce pays ayant durablement entretenu des liens étroits avec l’idéologie
baassiste (nationaliste arabe), le régime a subi de fortes pressions de
Washington en vue de le faire rompre avec Bagdad.
Il a fermé l’ambassade d’Irak
en Mauritanie en 1999, en même temps qu’il reconnaissait l’État d’Israël.
À compter de la mi-2003, la Mauritanie a connu une vie politique très agitée.
Une tentative de pustch a échoué le 8 juin 2003.
Elle a conduit à de nombreuses
arrestations.
À l’été 2004, 120 militaires attendaient toujours d’être jugés,
tandis que l’officier qui passait pour être l’instigateur de la tentative, Saleh
ould Haenna était toujours en fuite.
Lors des élections présidentielles du 7 novembre 2003, six candidats se
présentaient, parmi lesquels le chef de l’État sortant, le colonel Maaouya ould
Sid’Ahmed Taya et l’ancien président qu’il avait renversé en 1984 par un pustch,
Mohammed Khouna ould Haidalla.
Ce dernier a été interpellé la veille du vote,
ainsi que plusieurs de ses proches, dont son directeur de campagne, sous
l’accusation de préparer un coup d’État.
Il a certes été libéré le soir même,
mais cette intimidation a lourdement «plombé» le scrutin.
Le colonel ould Taya a
été réélu avec 66,7 % des voix contre 18,7 % à M.
Khouna ould Haidalla et 6,9 %
à Ahmed ould Dadah, mais l’opposition a dénoncé des fraudes....
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