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milton FRIEDMAN L'inflation est comme l'alcoolisme. Lorsqu'un homme se livre à une beuverie, le soir même cela lui fait du...

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« milton FRIEDMAN L'inflation est comme l'alcoolisme.

Lorsqu'un homme se livre à une beuverie, le soir même cela lui fait du bien. Ce n'est que le lendemain qu'il se sent mal. Inflation et systèmes monétaires, 1969 Milton Friedman est né à Brooklyn le 31 Juillet 1912.

Leader de l'école monétariste de Chicago, il a marqué les années 1965-1990 par sa critique des analyses keynésiennes et la défense d'u~e politique de contrôle stricte de la croissance de la masse monétaire. Milton Friedman a reçu le Prix Nobel d'économie en 1976. la théorie du revenu permanent Dans "A theory of the consumption function", publié par les Presses de l'Université de Princeton en 1957, M.

Friedman part en guerre contre la fonction de consommation de Keynes. Contrairement aux économistes néo-classiques traditionnels, il ne met pas en cause l'idée keynésienne selon laquelle il existe une relation entre le niveau de revenu et la consommation mais il pense montrer que le niveau de la consommation d'un individu au cours d'une période donnée est fonction non de son revenu de la période mais de son "revenu permanent", c'est à dire du revenu moyen de longue période anticipé. Si cela est vrai, le soutien conjoncturel du revenu ne peut se traduire par un accroissement de la consommation que s'il en résulte une modification du "revenu permanent".

Si on retient cette conclusion, l'efficacité des politiques keynésiennes de relance se trouve restreinte. ·i i l 1 la défense du monétarisme Milton Friedman n'en restera pas à cette première critique des idées keynésiennes.

Le thème central de ses analyses est que la politique budgétaire préconisée par les keynésiens est inefficace et dangereuse.

Il faut lui préférer une politique monétaire rigoureuse. L'histoire montre que récession et inflation trouvent leur origine dans des erreurs de politique économique.

Il n'y a pas sur le long terme de dilemme entre inflation et chômage mais convergence vers le "taux de chômage naturel" accompagné d'un taux d'infla­ tion d'autant plus élevé qu'on s'est éloigné de la rigueur monétaire. la crise de 1929 est liée à des erreurs de politique monétaire Pour M.

Friedman la crise de 1929 s'explique par les erreurs de la politique monétaire.

La diminution de la masse monétaire entre 1929 et 1932 a provoqué une forte baisse des prix à l'origine de la récession.

M.

Friedman appuie cette thèse sur une étude statistique de longue période sur les Etats-Unis entre 1867 et 1960. l'inflation est toujours d'origine monétaire Cette étude appuie également la thèse qui traverse toute son oeuvre selon laquelle "l'inflation est partout et toujours d'origine monétaire". le taux naturel de chômage Les "keynésiens de la synthèse", interprétant les résultats statis­ tiques de l'économiste Phillips (1914-1975) mettant en évidence une relation inverse entre taux de variation des salaires et taux de chômage au Royaume-Uni, estimaient dans les années cinquante qu'il existe un dilemme entre l'inflation et le chômage, un faible taux de chômage s'accompagnant de tensions accrues sur les prix. M.

Friedman conteste cette analyse et défend l'idée qu'il n'y a pas à long terme d'arbitrage possible entre l'inflation et le chô­ mage.

Il existe un "taux naturel de chômage" vers lequel tend l'économie; ce taux est déterminé par les "conditions réelles exis­ tantes sur le marché du travail".

Toute tentative pour s'éloigner de 58 FRIEDMAN ce niveau de chômage par des politiques de relance de la demande provoque sur le long terme une inflation de plus.... »

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