Moldavie 1992-1993 A la mi-1992, les relations entre la Russie et la Moldavie s'étaient dégradées à un point tel que...
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Moldavie 1992-1993
A la mi-1992, les relations entre la Russie et la Moldavie s'étaient dégradées à
un point tel que le président moldave, Mircea Snegur, était allé jusqu'à
déclarer, le 18 mai 1992, que si l'ex-14e armée soviétique ne se retirait pas de
la Transdniestrie (région majoritairement russophone, qui avait proclamé son
indépendance le 16 août 1990), la Moldavie se considérerait comme en état de
guerre avec la Russie.
Un an plus tard, la situation avait perdu de son acuité,
même si l'on reconnaissait, de part et d'autre, qu'aucun problème de fond
n'était réglé.
Les hostilités sur le front du Dniestr se sont calmées à partir du mois de
juillet 1992, les présidents russe et moldave ayant accepté, le 13 juillet, la
mise en place de forces d'interposition de la Communauté d'États indépendants
(CEI) et le retrait partiel de la 14e armée de la zone des hostilités.
A la
surprise générale, l'accalmie en Transdniestrie s'est prolongée au-delà de
toutes les espérances.
Les relations entre Chisinau et Moscou se sont
améliorées, notamment sous l'influence du nouveau président du Parlement
moldave, Piotr Luchinski, ex-premier secrétaire du Parti communiste moldave,
qui, le 5 février 1993, a succédé à Mosanu, partisan d'une "ligne dure"
vis-à-vis de Moscou et de la réintégration de la Moldavie dans la "Grande
Roumanie".
Favorables à l'établissement d'un modus vivendi avec la Russie, M.
Snegur et P.
Luchinski, issus tous deux de l'ancienne nomenklatura soviétique, ont engagé,
dès le mois de février 1993, des négociations bilatérales avec Moscou....
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