Moldavie (1998-1999) Les dégâts de la crise russe Dépourvue de ressources énergétiques, fragilisée par un secteur agricole ayant pour tout...
Extrait du document
«
Moldavie (1998-1999)
Les dégâts de la crise russe
Dépourvue de ressources énergétiques, fragilisée par un secteur agricole ayant
pour tout débouché les marchés de la CEI (Communauté d'États indépendants), la
Moldavie a subi de plein fouet le choc de la crise financière russe (été 1998).
En automne 1998, la Banque nationale a réagi face à la dépréciation du leu en
abandonnant le contrôle des changes.
L'inflation atteignait 7,6 % au premier
trimestre 1999.
Aussi, malgré le nouveau Code fiscal entré en vigueur le 1er
janvier 1998, les revenus de l'État sont-ils demeurés bien inférieurs aux
prévisions.
La dette extérieure s'élevait à 1,3 milliard de dollars en mai 1999
et la dette interne à 1,6 milliard de lei.
Avec un salaire moyen mensuel
équivalent à 25 dollars, le niveau de vie de la population s'est sensiblement
détérioré.
C'est dans ce climat de récession que le Premier ministre Ion Ciubuc a
démissionné le 3 février 1999.
Ion Sturza, vice-premier ministre et ministre de
l'Économie et des Réformes, lui a succédé, soutenu lors du vote au Parlement par
le bloc Pour une Moldavie démocratique et prospère (parti de Dumitru Diacov,
président du Parlement), la Convention démocratique (dirigée par l'ex-président
Mircea Snegur) et le Parti des forces démocratiques (parti de centre....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓