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Montesquieu (1689-1755) confie dans ses Cahiers : « L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts, n'ayant...

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« Montesquieu (1689-1755) confie dans ses Cahiers : « L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté.

» Qu'en pensez-vous? Quel rôle assignez-vous vous-même à la lecture dans votre vie d'adolescent d'aujourd'hui (divertissement, enrichissement intellectuel, moral, connaissance de l'homme et de son destin, connaissance des hommes, appel à l'imaginaire...)? Introduction. 1.

a) Le rôle de la lecture : moyen d'oubli au xviiie siècle, quelle est sa place aujourd'hui ? b) Montesquieu : « L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté.

» 2.

Annonce de plan. I.

Les apports éternels de la lecture. II.

La valeur relative de la lecture. III.

Le rôle de la lecture pour un adolescent d'aujourd'hui. I.

Les apports éternels de la lecture. A.

L'évasion loin des soucis. 1.

Rôle souligné par Montesquieu, dans sa formule destinée à choquer par sa forme excessive : une heure, c'est peu, mais il met en valeur l'effet souverain du livre. La lecture permet de mieux supporter la vie : pendant qu'on lit, on pense à autre chose, on oublie son propre univers, ses soucis quotidiens, et parfois ses plus grandes peines. 2.

Exemples. a) Romans faciles : science-fiction (J.

Verne, P.

Boulle) ; policiers (A.

Christie, SAS, San-Antonio). C'est un monde où nous n'avons pas accès et qui nous fait rêver. b) Romans qui nous transportent dans un autre univers, un autre siècle, une autre société : Balzac : l'époque de la Restauration, Zola : l'époque du Second Empire, tous deux dans de nombreux milieux. 2.La presse facile : France-Dimanche, Nous Deux. 3.Les bandes dessinées : Tintin, Astérix. B.

L'apprentissage de la psychologie et de la vie. 1.

Par l'analyse et l'expérience des autres. En particulier dans les romans et les pièces de théâtre.

Stendhal, Le Rouge et le Noir : caractère particulier de Mathilde.

Madame de La Fayette, la Princesse de Clèves, avec ses cas de conscience. 2.

Par des traités.

De l'Amour de Stendhal ; des livres 5e psychologie. 3.

Par la presse.

La vie politique ou les faits divers sont révélateurs à ce sujet. C.

L'instruction. 1.

Connaissance d'autres sociétés, d'autres époques, d'autres pays. Balzac : la Restauration. Proust : l'aristocratie et la grande bourgeoisie du début du siècle. Tolstoï : la Russie. M.

Mitchell : Autant en emporte le vent apporte des informations sur la vie dans le Sud des États-Unis au xixe siècle, et sur la guerre de sécession. 2.

Connaissance de l'actualité. Des livres de réflexion : V.

Giscard d'Estaing, Deux français sur trois; F.

de Closets, Toujours plus.

Des revues, des journaux. 3.

Les livres d'études. Les livres de classe.

Les livres documentaires, des études sur tel domaine scientifique, culturel, littéraire. Montesquieu fait bien allusion à l'étude. II.

La valeur relative de la lecture. A.

Tout son côté magique dépend : 1.

Du livre. Certaines lectures paraissent plus ou moins propres à entraîner le lecteur loin de ses soucis : un livre peut lui paraître ennuyeux s'il traite d'un sujet qui ne l'intéresse pas, s'il n'est pas de son âge, ou s'il dépasse ses capacités intellectuelles. Exemple : Faire lire Proust à un enfant de dix ans, de la science-fiction à une vieille dame qui en a horreur, un livre de physique nucléaire à un étudiant en lettres. 2.

Du lecteur. Certains n'aiment pas lire, d'autres lisent avec trop de difficulté pour continuer longtemps, d'autres sont incapables de se concentrer, justement à cause de leurs chagrins, de leurs soucis, ou d'une agitation gênante autour d'eux.

Tout dépend aussi de son chagrin : la perte d'un enfant peut difficilement s'oublier avec une heure de lecture. B.

La lecture favorise la solitude. 1.

Or certaines personnes ont besoin de contacts pour sortir de leur chagrin. 2.La solitude est mauvaise pour l'équilibre psychologique. 3.La confrontation des idées est stimulante du point de vue intellectuel, et elle ne peut pas se faire dans le cadre de la lecture proprement dite : parfois après,.... »

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