Montrer qu'en dépit de leur apparente diversité tous les grands ouvrages de Rousseau se rapportent à une thèse unique :...
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Montrer qu'en dépit de leur apparente diversité tous les grands ouvrages de Rousseau se
rapportent à une thèse unique : « Tout est bien sortant des mains de l'auteur des
choses, tout dégénère entre les mains de l'homme.
»
L'idée à suivre dans la composition étant unique, on n'aura qu'un seul développement.
Par « grands ouvrages », il faut entendre le Discours à l'Académie de Dijon, le Discours
sur l'inégalité, la Lettre sur les spectacles, la Nouvelle Héloïse, l'Emile, le Contrat Social,
les Confessions.
Introduction : On montrera la diversité apparente des grands ouvrages de Rousseau
(des discours, un roman, un livre de à pédagogie, etc.), pour en faire mieux ressortir
ensuite l'unité de pensée.
Une seule et même thèse est développée dans ces divers
ouvrages, c'est que « tout est bien sortant des mains de l'auteur des choses, tout
dégénère entre les mains de l'homme», autrement dit : l'homme est naturellement bon
et heureux ; s'il est devenu méchant et misérable, la faute en est à la société.
En effet,
I.
Du discours à l'Académie de Dijon, il ressort que la nature avait couvert ses secrets
d'une voile impénétrable et que les ignorer était bon et salutaire ; mais que, toutes les
fois que les hommes ont voulu s'instruire et se cultiver par les sciences, les lettres et les
arts, ils sont tombés dans un corruption funeste, Du Discours sur l'inégalité, il ressort
qu'à l'état de nature les hommes étaient tous libres, bons et heureux, mais que la ^
Société a fait d'eux des esclaves en proie à quelques oppresseurs et qu'elle les a par là
rendus méchants et misérables.
II.
De la Lettre sur les spectacles, il ressort que, si le théâtre est éminemment
corrupteur, c'est qu'il est un plaisir éminemment social et que, portant sur la scène des
images de la vie sociale, il flatte les passions de la société sans en....
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