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Moyen Âge • • •• • • • • • • •• • •• • • • ••• • •...

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« Moyen Âge • • •• • • • • • • •• • •• • • • ••• • • • • • • • • • • • 0 0 0 0 � ½l9 Rejet des explications et des entités inutiles A Le "Rasoir d'Ockham• / Réel: Singulier B Universaux: dans l'esprit (faculté de connaître du sujet) Universaux "Socrate est un supposition personnelle Planche (substance) concept absolu Concept dans l'âme ◊ première est une espèce· supposition simple C La théorie de la supposition � seconde Extension (Quantité) Concept connotatif 0 Concepts absolus et connotatifs Scolastique tardive/ Guillaume d'Ockham Guillaume d'Ockham (vers 1280-vers 1348) est à l'origine d'un courant philosophique dont les principes préparent la pensée moderne.

Le mou­ vement entamé par ÜCKHAM constitue la « nou­ velle voie" (via moderna) opposée à « I 'ancieMe voie" (via antiqua) des écoles rattachées à ALBERT LE GRAND.

St TlloMAS.

et DuNS Sror. Deux principes servent à fonder la théorie philo­ sophique d'ÜCKHAM: - Le prindpe dit d'omnipotenœ selon lequel Dieu, du fait de sa toute-puissance, aurait pu aussi créer les choses autrement, et que cc qu'il produit par la médiation de causes temporelles (l'enchaînement naturel des causes dans le monde), il peut aussi le produire lui-même sans médiation.

Il s'ensuit que nous ne pouvons pas davantage conna.i"tre l'existence des choses, que leur enchaînement selon l'ordre de la n6ccssité. Aucun être A n'implique en soi l'existence n6cessaire de B.

On peut uniquement affirmer que B suit A régulièrement et naturellement (par exemple la fumée après le feu). Le monde créé apparaît ainsi pour l'homme comme un enchaînement de faits contingents. Ce ne sont pas des fondements a priori qui ren­ dent sa coMaissance possible, mais I'exp«!­ rience et l'étude de ce qui arrive et qui se pro­ duit concrètement. - Le principe dit d'économie (le Rasoir d' Ock­ ham) selon lequel : « On ne doit jamais multiplier les êtres sans n6cessité (pluritas numquam est ponenda.

sine necessitate).

" Recourir à l'universel pour expliquer l'indivi­ duel a pour seul effet de dédoubler artificielle­ ment les êtres, sans expliquer quoi que cc soit. Il s'ensuit que tous les principes qui ne sont pas n6cessaires à l'explication d'une chose sont superflus et doivent être rejetés. Ce principe iœthodique implique aussi wie cri­ tique Jœtaphysique fO!ldœ sur la conception que se fait ÜCKHAM du langage.

Il s'oppose aux fausses croyances d'�s lesquelles à toute expression verl>ale devrait conespondre wie réalité.

Cc qui conduit à wie multiplication injustifiée des entités en vertu de simples données du langage. Dans la Querelle des Universaux, ÜCKHAM adopte un point de vue nominaliste.

Seul le singulier est réel.

C'est pourquoi ÜCKHAM n'emploie aucun principe d'individuation, puisque tout être est créé individuellement par Dieu.

Cc qui est uni­ versel existe uniquement dans l'esprit (in mente). « Je pense fermement que rien d'universel n'existe de quelque façon que ce soit hors de l'âme, mais tout cc.... »

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