Devoir de Philosophie

Moyen Age et Renaissance Le Moyen Âge désigne cette période de mille ans qui sëtend de la chute de l'Empire...

Extrait du document

« Moyen Age et Renaissance Le Moyen Âge désigne cette période de mille ans qui sëtend de la chute de l'Empire romain d'Occident en 476 à la prise de Constantinople en 1453.

Marquée par la domination de la religion monothéiste, notamment chrétienne en Occident, la philosophie médiévale s'efforce de concilier foi et raison. La Renaissance, période comprise entre le milieu du xve siècle et la fin du xvie siècle, verra se développer une philosophie qui s�mancipe peu à peu de la religiosité pour se centrer sur l'homme lui-même. le Moyen Âge • L'accusation d'obscurantisme Longtemps décrit comme une période de ténèbres du savoir, le Moyen Âge déploie néanmoins une pensée propice à lessor de la raison et à l'affirmation d'une réflexion dont l'homme sera le centre. C'est surtout à partir du X" siècle que la philosophie se développe, en raison de la perte de la culture grecque induite par les invasions barbares.

Le Haut Moyen Age (période qui va du ye au X" siècle) rejette l'hégémonie de la raison. Néanmoins, cela ne signifie pas que cette période n'ait été faite que d'obscurantisme.

Elle signe lessor d'un christianisme qui engendrera nombre d'idées prolifiques. • L'apport du christianisme Pensée de l'univers et de l'homme, le christianisme renouvelle la vision du monde.

Il contribue à lt?closion de nouveaux concepts qui marque­ ront l'histoire de la pensée.

I.:idée d'un Dieu unique, parfait, transcen­ dant, et tout-puissant, les notions de foi, de salut, d'infini sont autant de sources de réflexion qui se substi­ tuent à la vision grecque de l'univers fondée sur la raison et la nature. I.:homme médiéval se pense comme créature de Dieu: positivement, il en est le reflet ; négativement, il est le pécheur porteur du vice.

Ces deux visions antagonistes ont le mérite de prodiguer à l'homme un statut uni­ versel : avec la religion, il est permis de penser l'Homme, puisque le mes­ sage évangélique s'adresse à tous les hommes sans exception.

Telles sont les prémices de l'humanisme qui se développera à la Renaissance. • le développement de l'autonomie de la raison • la phtlosophte servante de la théologie Avec le développement du com­ merce entre l'Orient et l'Occident à partir du XJie siècle, la philosophie se renouvelle : les écrits d'Aristote et de ses commentateurs arabes (Avicenne, Averroès) et juifs (Maïmonide) arrivent en Occident, traduits en latin.

Les universités qui fleurissent au XIII" siècle permettent également un développement et une circulation du savoir sans précédent Il faut noter l'importance de la philosophie arabe et l'influence qu'elle exerce dans la pensée occi­ dentale qui se développe à partir du xne siècle.

Averroès (1126 - 1198), lecteur d'Aristote, tente de fonder rationnellement une méthode de lecture critique du Livre coranique.

Il propage ainsi une lecture éclairée qui s'oppose à toute interprétation intégriste. Albert le Grand, qui fut le maître de Thomas d'Aquin, contribue à la diffusion en Occident des œuvres d'Averroès et d'Aristote. Mais la figure qui reste parmi les plus marquantes du XIIr siècle est celle de Thomas d'Aquin, ce « Docteur angélique » dont la doctrine devait devenir doctrine officielle de l'Église. Le thomisme, fidèle à la scolastique1, dont il sera ensuite l'une des figures majeures, sèfforce de concilier foi et raison, enseignement biblique et philosophie aristotélicienne.

En dis­ tinguant vérités de raison et vérités de foi, il proclame l'autonomie de 1.

La scolastique désigne la doctrine ensei­ Le Moyen Âge fut d'abord une épo­ que valorisant la Vérité Révélée, et l'intuition pour laquelle tout n'est que signe de Dieu.

La foi contre la raison, tel est, par exemple, le credo d'un Pierre Damien (1007 - 1072) qui rejette la dialectique (art du raison­ nement) au profit de la foi, appelant à se restreindre à lëtude des textes sacrés.

La raison nèst que l'arme dangereuse et impie des profanes. Mais le XIr siècle annonce une ère nouvelle.

Déjà, saint Anselme (1033 - 1109), considérant la philosophie comme servante de la théologie, avait montré que la raison pouvait delle-même déduire de l'idée de Dieu son existence. Abélard (1079 - 1142), à sa suite, interroge l'unité des trois.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓