Mozambique 1982-1983 Le Mozambique, devenu lui aussi une démocratie populaire en 1975, a échappé à la guerre civile qui continue...
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Mozambique 1982-1983
Le Mozambique, devenu lui aussi une démocratie populaire en 1975, a échappé à la
guerre civile qui continue de déchirer l'Angola.
Le mouvement national au
Mozambique s'est unifié dès les années soixante dans le "Front de libération du
Mozambique" (FRELIMO), devenu le parti unique après l'indépendance.
La lutte
contre les Portugais a cependant été surtout le fait des ethnies du Nord
(notamment les Makondés).
Or, depuis l'indépendance, celles-ci se sentent
délaissées, l'activité de l'État se concentrant au sud, autour de la capitale
Maputo.
Le gouvernement du Mozambique affirme ses options révolutionnaires, mais
les rapports du sud du pays avec l'Afrique du Sud restent fort étroits.
Le port
de Maputo est en effet le débouché le plus commode pour la zone minière et
industrielle de Johannesburg.
Un grand nombre d'hommes du sud du Mozambique ont
pris l'habitude d'aller travailler dans les mines d'Afrique du Sud et ne veulent
pas renoncer à cette ressource.
Il existe un autre lien avec l'Afrique du Sud:
l'énorme barrage de Cabora Bassa sur le Zambèze, construit avant l'indépendance,
est relié à Johannesburg par une ligne à très haute tension qui devait permettre
au Mozambique de vendre d'importantes quantités de courant électrique à
l'Afrique du Sud.
Mais cette ligne a été coupée par des maquis hostiles au
gouvernement mozambicain, qui s'est vu ainsi privé de revenus importants.
On aurait pu penser que la fin du pouvoir des Blancs en Rhodésie du Sud et la
transformation de ce pays en Zimbabwé en 1980 marqueraient la fin des raids sur
le Mozambique.
Or la situation s'est considérablement aggravée à partir de 1981:
la....
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