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Mozambique: 1985-1986 Déchiré par les rebelles de la Résistance nationale du Mozambique (RNM) qui sèment la terreur dans le pays...

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« Mozambique: 1985-1986 Déchiré par les rebelles de la Résistance nationale du Mozambique (RNM) qui sèment la terreur dans le pays jusqu'aux portes de Maputo, et épuisé par une série de calamités naturelles (sécheresse, cyclones, inondations), le Mozambique a été contraint en 1985 de vivre au jour le jour, alors que 42% de son budget était consacré à l'effort de guerre. L'agriculture, principale ressource du pays, (maïs, manioc, canne à sucre, thé, noix de cajou, agrumes), déjà affectée par une collectivisation trop radicale au début des années quatre-vingt, est profondément désorganisée.

Non seulement la production ne parvient pas à répondre aux besoins, mais à peine 20% de celle-ci a pu être commercialisée. Les chemins de fer et les ports par où transitait notamment le commerce du Zimbabwé ont subi régulièrement des sabotages de la RNM et le pays ne peut plus compter sur les devises que lui procuraient autrefois les mineurs mozambicains travaillant en Afrique du Sud.

Au nombre de 130 000 en 1973, ceux-ci n'étaient que 35 000 en 1985. En fait, le Mozambique n'a pratiquement pas connu la paix depuis plus de vingt ans: à la guerre pour l'indépendance (1975) ont succédé les exactions de la RNM. Forte d'environ 20 000 hommes, cette organisation est soutenue par des Sud-Africains effrayés par les options marxistes-léninistes du FRELIMO (Front de libération du Mozambique, parti au pouvoir depuis l'indépendance), par des anciens colons portugais et par des États conservateurs du Golfe (Arabie saoudite, Oman) qui offrent une aide matérielle via les Comores et le Malawi. Toutes ces difficultés avaient amené le président Samora Machel à signer en mars 1984, à Nkomati, un pacte de non-agression et de bon voisinage avec l'Afrique du Sud.

En fait, l'accord a été un marché de dupes pour le Mozambique.

Si celui-ci a.... »

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