Mozambique: 1987-1988 La persistance de la guérilla animée par la RENAMO (Résistance nationale du Mozambique) et soutenue par l'Afrique du...
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Mozambique: 1987-1988
La persistance de la guérilla animée par la RENAMO (Résistance nationale du
Mozambique) et soutenue par l'Afrique du Sud contre le régime de Maputo a
continué de peser sur la vie quotidienne du Mozambique.
Les sabotages, les
massacres réguliers des populations civiles en milieu rural - celui d'Homoine en
juillet 1987 a fait plus de 400 victimes - ont achevé de ruiner une économie
déjà exsangue.
L'insécurité chronique des campagnes, qui maintient la production
vivrière à des niveaux très bas, a accru le déficit alimentaire, au point de
rendre 4,2 millions de Mozambicains sur 14 millions directement dépendants de
l'aide internationale.
Le gouvernement de Maputo a dû finalement accepter les recettes économiques du
FMI et élaborer un plan de relance fondé sur la réhabilitation du profit, la
privatisation d'un certain nombre de services, la réduction des déficits publics
et la hausse des prix payés aux producteurs.
La monnaie nationale, le metical, a
subi trois dévaluations successives (plus de 1 000% par rapport au dollar).
Les
gages économiques donnés par le Mozambique lui ont permis de bénéficier d'un
rééchelonnement appréciable de sa dette, à hauteur de 830 millions de dollars,
sur un endettement total de 3,4 milliards de dollars, par le Club de Paris et le
Club de Londres.
En revanche, le Mozambique, contrairement à ses attentes, n'a
pu obtenir de ses créanciers, à l'exception de l'Italie et du Portugal, une
baisse des taux d'intérêt sur les dettes rééchelonnées.
La coopération militaire s'est considérablement développée avec les pays
occidentaux (Royaume-Uni,....
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