Mozambique: 1989-1990 Le congrès du FRELIMO (Front de libération du Mozambique, parti unique) a décidé, en juillet 1989, l'abandon de...
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Mozambique: 1989-1990
Le congrès du FRELIMO (Front de libération du Mozambique, parti unique) a
décidé, en juillet 1989, l'abandon de toute référence au marxisme-léninisme et a
annoncé l'adoption d'une constitution garantissant le respect des libertés
individuelles.
Cela n'a pas permis de sortir de l'enlisement les entretiens de
Nairobi, placés sous le double patronage du Premier ministre du Zimbabwé, Robert
Mugabe, et du président kényan, Daniel Arap Moi, et visant à dégager une
solution négociée au conflit qui déchire le pays depuis 1975.
Après avoir mis en
doute la neutralité du chef de l'État kényan dans son rôle de médiateur, les
dirigeants mozambicains ont finalement accepté, en mars 1990, d'ouvrir des
pourparlers directs avec les dirigeants de la RENAMO (Résistance nationale du
Mozambique).
Les États-Unis ont affiché un soutien de plus en plus explicite au régime de
Maputo et se sont prononcés pour l'arrêt de tout appui étranger à la RENAMO.
L'aide économique de Washington, officialisée lors de la visite à la
Maison-Blanche du président Joaquim Chissano en mars 1990, devait passer de 33
millions de dollars en 1990 à 52 millions en 1991, faisant du Mozambique le
premier bénéficiaire de l'aide américaine au sud du Sahara.
De même l'Afrique du
Sud a-t-elle exprimé son intention d'oeuvrer au développement du Sud mozambicain
lors de la visite du président Frederik de Klerk à Maputo en décembre 1989, et
de participer à la réhabilitation de la ligne électrique de Cahora Bassa.
Ces
sympathies concrètes ont trouvé des prolongements auprès des organisations
internationales.
La Banque mondiale a ouvert un bureau à Maputo et les bailleurs
de fonds ont accordé une aide....
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