Mozambique: 1990-1991 En 1990-1991, les pressions internes et internationales pour mettre fin à la guerre civile se sont accrues. Toutefois,...
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Mozambique: 1990-1991
En 1990-1991, les pressions internes et internationales pour mettre fin à la
guerre civile se sont accrues.
Toutefois, le FRELIMO (Front de libération du
Mozambique, qui était encore parti unique), réservé envers la médiation kényane,
a exigé que les pourparlers avec ses opposants de la RENAMO (Résistance
nationale du Mozambique) se poursuivent ailleurs qu'à Nairobi.
Ils sont entrés
dans une nouvelle phase à Rome, à partir du mois de juillet 1990.
Cinq
rencontres ont eu lieu en 1990, en présence de l'archevêque de Beira, Jaime
Goncalves, et d'un représentant du gouvernement italien.
La valse-hésitation calculée de la RENAMO n'a pas empêché l'adoption d'un accord
auquel ont participé plus ou moins directement les États-Unis et le Kénya, le
1er décembre 1990.
En échange d'une diminution des troupes zimbabwéennes de 25
000 combattants jusqu'à un maximum de 8 000 et de leur confinement aux seuls
corridors de Beira et du Limpopo, la RENAMO s'engageait à arrêter les opérations
militaires sur ces sites économiquement stratégiques.
Une commission mixte de
vérification était mise sur pied tandis que la RENAMO devait disposer d'une
représentation officielle dotée du statut diplomatique à Maputo.
Considérés comme un premier pas décisif vers une paix définitive, les accords de
Rome n'ont pu se concrétiser véritablement.
La RENAMO a repris les hostilités
sur le terrain, invoquant le non-respect des accords de Rome par le FRELIMO.
En
fait, la marche vers la démocratisation entamée par le FRELIMO a privé la RENAMO
d'une partie de la légitimité dont elle se prévalait.
La nouvelle constitution
adoptée par le FRELIMO en novembre 1990 a en effet autorisé....
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