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Mozambique (1997-1998) Le président Joaquim Chissano a pu tabler, au cours de l'année 1997, sur une croissance économique favorable. Le...

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« Mozambique (1997-1998) Le président Joaquim Chissano a pu tabler, au cours de l'année 1997, sur une croissance économique favorable.

Le taux d'inflation a considérablement baissé (seulement 6,9 % en 1997), la production industrielle s'est largement accrue, dépassant toutes les prévisions, ce qui a motivé un fort accroissement des investissements étrangers.

Ainsi plusieurs sociétés françaises étaient-elles sur le pied de guerre, en 1998, pour décrocher d'importants contrats (construction d'une usine d'aluminium, d'une centrale hydroélectrique).

Seule la campagne de privatisations a été freinée par de multiples obstacles. L'argent a afflué au Mozambique, devenu un pays extrêmement attractif pour des opérations financières ou commerciales d'envergure (réhabilitation de raffineries de pétrole, coopération Maputo-Macao, etc.).

Les seules craintes des analystes de la Banque mondiale et du FMI étaient que le programme de réformes soit entravé par des ressources humaines encore faibles, voire par la réticence de certains secteurs devant une libéralisation force née de l'économie qui pourrait rogner leurs intérêts économiques ou politiques acquis. Les deux principaux partis opposants, la Renamo (Résistance nationale du Mozambique) et l'UD (Union démocratique), ont révélé leur faiblesse financière et leur manque d'organisation.

Le Frelimo (Front de libération du Mozambique), parti au pouvoir, a largement dominé la scène politique et a eu les mains relativement libres pour réguler la vie institutionnelle.

C'est ainsi que les élections municipales prévues en novembre 1997 ont été une fois de plus repoussées au cours de l'été 1998, sans que cette échéance ait pu être considérée comme.... »

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