Mozambique (1999-2000) La Renamo sur les talons du parti au pouvoir La multiplication des révélations de malversations et d'enrichissement personnel...
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Mozambique (1999-2000)
La Renamo sur les talons du parti au pouvoir
La multiplication des révélations de malversations et d'enrichissement personnel
de plusieurs membres du gouvernement a contribué à aggraver les motifs
d'insatisfaction parmi la population.
Les premiers sondages, à quelques mois de
l'élection présidentielle (prévue initialement au mois d'octobre, elle sera
repoussée à début décembre 1999), donnaient ainsi vainqueur Afonso Dhlakama,
principal adversaire du président sortant Joaquim Chissano.
Mais la Renamo
(Résistance nationale du Mozambique) d'A.
Dhlakama, prudente, a en réalité
davantage tablé, grâce à son alliance avec dix autres partis d'opposition, sur
une victoire aux législatives plutôt qu'à la présidentielle, escomptant une
cohabitation inédite.
La rentrée parlementaire de septembre 1999 a, de ce fait,
donné lieu à de féroces empoignades sur l'opportunité de la révision de la
Constitution, l'opposition réclamant un régime semi-présidentiel.
Pendant ce temps, J.
Chissano, imperturbable, se concentrait sur un projet de
rénovation en profondeur de son gouvernement sous l'influence notamment
d'organismes financiers internationaux déçus par les résultats obtenus par
certains ministres.
En définitive, la Renamo est parvenue à remporter 117 des
250 sièges du Parlement, et la victoire annoncée de J.
Chissano a été beaucoup
plus étriquée que prévue (52,3 % des voix contre 47,7 à A.
Dhlakama).
Sur le plan économique, le Mozambique est resté très attractif pour les
investisseurs étrangers, même si une loi promulguée en juin 1999 sur la mise en
place d'une TVA de 17 % a provoqué quelques inquiétudes de leur part.
Plusieurs
groupes sud-africains ont néanmoins commencé à....
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