Mozambique (2000-2001) Graves inondations Malgré le refus du Tribunal suprême, en janvier 2000, d'opérer un recomptage des suffrages des élections...
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Mozambique (2000-2001)
Graves inondations
Malgré le refus du Tribunal suprême, en janvier 2000, d'opérer un recomptage des
suffrages des élections législatives et présidentielle de décembre 1999, la
Renamo (Résistance nationale du Mozambique), principal parti d'opposition , a
continué de contester la victoire du Frelimo (Front de libération du
Mozambique).
Les négociations secrètes entamées en mars 2000 entre les deux
partis n'ont abouti qu'à l'affaiblissement de la Renamo cantonnée par le parti
au pouvoir dans un rôle de quémandeur.
Les protestations organisées par la Renamo ont été réprimées dans le cadre de
sanglantes opérations policières.
Celles-ci se sont soldées par la mort de
nombreux manifestants ; des dizaines d'entre eux, notamment, ont péri dans la
prison de Montepuez (province de Cabo Delgado) en novembre 2000.
Au même moment,
à Maputo, l'assassinat du journaliste d'investigation Carlos Cardoso renforçait
le sentiment que de sérieuses menaces planaient sur la démocratie mozambicaine.
Les discussions entre les chefs des deux partis ont dès lors repris à un rythme
régulier (décembre 2000, janvier et mars 2001).
Cette période d'instabilité a facilité la résurgence des contestations dans les
deux camps : Raul Domingos, ancien chef du groupe parlementaire de la Renamo,
évincé de son parti, a tenté de rassembler autour de lui les déçus du leadership
d'Afonso Dhlakama.
Au Frelimo, une bataille s'est engagée entre l'aile dure
marxisante et les partisans de Joaquim Chissano, dont la succession à la tête du
parti et de l'État (à échéance de 2004) semblait déjà ouverte.
Sur le plan économique, le Mozambique faisait toujours figure de bon élève aux
yeux de l'OMC (Organisation mondiale du commerce)....
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